L'histoire :
Bo-bobo et ses amis ont été téléportés devant le château du terrible Over, l’un des quatre grands généraux de l’empire Chauvekipeut. Mais comme l’entrée est encore assez loin, Bo-bobo, Gelée Latremblote et Don Patchi décident d’y aller en volant. Tels des sorcières, ils s’enfoncent donc un balai dans le dos et s’élancent dans les airs, à la grande stupéfaction de Beauty et Peter qui ne tardent pourtant pas à les rejoindre à leur tour. Arrivant enfin près du château, ils aperçoivent alors sur le toit Exhib-man qui s’apprête à leur montrer ses attributs lorsqu’il perd l’équilibre et chute jusqu’au rebord où il ne se retient plus que d’une seule main. Mais, fidèle à ses convictions, Exhib-man décide de lâcher prise afin de pouvoir s’exhiber en relevant sa toge pendant qu’il tombera. Pendant ce temps, l’équipe de Bo-bobo est arrivée et continue son chemin pour rencontrer Gump, le gardien du jardin du château. Mais celui-ci ne fait pas long feu et le groupe rentre bientôt dans la tour principale où les attendent les cinq ninjas assassins. Et le premier à venir les affronter n’est autre… qu’une petite fille qui les prend par les sentiments et les amène à jouer avec elle à la poupée. Rapidement, ils subissent un lavage de cerveau dont seule Beauty semble avoir réchappé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le délire jusqu’au bout de l’absurde continue dans ce nouveau volume qui s’avère toujours aussi répétitif. A ce rythme, le « scénario » peut en effet durer plusieurs décennies et on ne se jettera donc pas sur ce huitième tome pour son avancée significative de ce point de vue là. Néanmoins, et même si de nombreux gags tombent à l’eau car les références et parodies utilisées sont incompréhensibles pour un non-japonais, le comique de situation nous réserve quelques bonnes surprises, avec entre autres Exhib-man qui ne vit que pour montrer ses parties, un combat d’anthologie sur une cuvette de toilettes, la dimension « sérieux ? » où chaque phrase ou action amène l’interjection précitée, ou encore des parodies (qui font mouche, celles-là) de Saint-Seiya et de DBZ. Si l’auteur a largement su améliorer sa mise en scène pour que les gags des situations rocambolesques soient bien plus amusants qu’au début de la série, il n’en est pas de même de son trait qui s’avère toujours aussi moche. Certes, il y a maintenant plus de travail qu’auparavant, mais on continuera de citer la série comme un exemple de ce que le 9ème art peut produire de moins regardable : aucune cohérence des formes et des volumes, perspectives hasardeuses, visages immondes, et un style général qu’on qualifiera de « même-mon-petit-frère-de-10-ans-fait-mieux ». Une série qui va en s’améliorant côté humour, mais qui reste dispensable si l’on veut garder ses neurones intacts.