L'histoire :
Alors que Bo-bobo combattait Over, ce dernier s’est métamorphosé en Torpille-Girl car sa jauge de colère a atteint son maximum. D’entrée de jeu, ce « nouvel » adversaire annonce la couleur : il ne tolérera pas la moindre débilité, « tout simplement car il est une torpille » (!). Mais faire les débiles, surtout en se battant, c’est justement le point fort de Bo-bobo et de ses amis, et ils sont donc tombés en face d’un adversaire des plus coriaces pour eux. D’après Pete, il existe un groupe de personne appelées les « tueurs de débilités » et ces derniers ont la réputation de ne laisser aucun champ libre pour faire les débiles. Bo-bobo croyait que ce groupe avait été anéanti il y a bien longtemps, mais il s’avère que Torpille-Girl en est la dernière survivante. D’ailleurs, c’est Don-Patchi qui en fait les frais le premier : il se lance à l’assaut en brandissant un poireau en guise de « Don-Patchi Sword » et se fait littéralement torpiller ! Beauty demande alors aux autres de ne pas jouer aux débiles pendant le combat et Bo-bobo réagit comme il se doit : il enfile un costume de supportrice de la fête des poils avec un feu d’artifice enfoncé dans le derrière…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme d’habitude, ce volume enchaîne les scènes les plus absurdes à une vitesse vertigineuse pour notre plus grand plaisir… ou pas. En effet, si certains gags s’avèrent résolument drôles et savent nous surprendre, d’autres sont plus bas que terre et sont finalement plus fatigants qu’autre chose. Néanmoins, l’auteur s’est amélioré de ce point de vue depuis quelques volumes et même les parodies mises en avant sont souvent compréhensibles pour le public français (ce qui n’a pas toujours, loin de là, été le cas jusqu’ici, rappelons-le). Dans ce volume, le must est d’ailleurs la parodie de Saint Seiya (Kana) made in Don-Patchi de la constellation de la compresse ! Le scénario général avance à peine : Bo-bobo a vaincu un balèze, et un sur-balèze entre en scène, mais on arrive logiquement bientôt en haut de la chaîne alimentaire et donc à un éventuel renouveau qui sera le bienvenu sans nul doute. Chapitre après chapitre, le trait de l’auteur s’améliore légèrement mais le rendu global est toujours assez hideux. Peu importe désormais, une fois le pli pris, l’intérêt de ce manga vient de la démesure et d’une débilité poussées toujours plus loin. A réserver aux amateurs.