L'histoire :
Gelaton vient d’arriver en renfort de l’équipe de Bobobo mais l’un des trois frères à la solde de l’ennemi a pris les filles en otage et les englue dans du chewing-gum parfumé au lait tourné dont la puanteur les tuera dans 30 min. Elles sont maintenant coincées en haut d’une tour entourée de plateformes piégées et les triplés barrent le chemin d’accès à Bobobo et ses amis. Les combats s’engagent alors : Gelaton contre « un vrai mec », Bobobo contre Megafan, et Gelée contre Haô. Gelaton lance son attaque « Nasca » et touche un point sensible sur le front d’ « un vrai mec ». Ce dernier se retrouve alors dans la paume d’une statue géante de la déesse Babylon qui déclenche l’attaque dévastatrice du « châtiment de Babylon »… Bobobo lance son attaque « Aska » et touche un point sensible sur le front de Megafan. Ce dernier se retrouve alors sur la fesse d’une version « hot » de la déesse Babylon : la déesse bizarre. Bobobo sort alors de la raie de ses fesses et déclenche l’attaque dévastatrice « dis bonjour à Aska », ou le « châtiment de la déesse bizarre »… A son tour, Gelée lance son attaque « Gelée » et touche un point sensible sur le front de Haô. Enfin, il aurait bien voulu : comme il n’a pas de doigt, sa main en gelée s’est juste aplatie sur la tête de son ennemi, sans résultat ! C’est alors que Don-Patchi refait son apparition. La bande de Bobobo est maintenant au complet ; le vrai combat va commencer ! Et c’est Bobobo qui engage en shootant littéralement Don-Patchi dans la tête de Megafan…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’équipe de Bobobo est de nouveau complète et les trois sbires du cruel Halekulani ne font pas long feu avant que l’affrontement contre ce dernier n’arrive. Ces deux combats marquent le retour au top de la folie furieuse de l’auteur après un ou deux tomes finalement un peu moins fun. Les gags se renouvellent pour certains et on assiste notamment à pas mal d’attaques inédites. Quant aux autres aspects déjà-vu, ils s’intègrent très bien dans le comique de répétition et ne lassent pas encore, mais il faut aimer le style sous peine de faire rapidement de la mousse avec son cerveau. Le combat contre Halekulani, le boss du coin, nous plonge entre autres dans des mondes spéciaux en forme de plateaux de jeux de société, ce qui est l’occasion pour Yugi (de Yu-Gi-Oh) - le vrai, carrément dessiné par Kazuki Takahashi - de faire une apparition en guest star. Les amateurs apprécieront le délire. Sinon, le trait de l’auteur est toujours aussi particulier (et mauvais) mais, une fois que l’on est habitué au style, cela ne choque plus vraiment. Les graphismes sont à l’image de l’univers décrit : c’est du n’imp’ ! Ce dixième opus ne propose pas une seconde de répit comme le montre la tête aux yeux exorbités de Beauty, présente pratiquement sur chaque planche (que ceux qui n’aiment pas le comique de répétition graphique s’en aillent…). Les non connaisseurs resteront très probablement hermétiques, les habitués, eux, apprécieront ce très bon volume.
