L'histoire :
Dans un restaurant, Eïa parle avec une copine qui lui annonce avoir été plaquée par son petit ami, Yûga, après avoir vu ce dernier en train de faire une fellation à un ami. Eïa a bien du mal à croire à tout cela et demande à son amie d’organiser une rencontre avec les deux garçons. En les voyant, Eïa est convaincue qu’ils ont menti et ne sont pas gays. Seulement, Yûga refuse de s’expliquer de nouveau à moins qu’Eïa ne devine la relation entre deux clients du restaurant. La demoiselle s’en tire facilement car elle a un bon pouvoir d’observation. Yûga lui fixe alors rendez-vous le lendemain dans un parc pour tout lui dire. Là, il confesse à la belle qu’elle a exactement le profil pour être sa partenaire au SCM, un jeu permettant de réduire en esclavage n’importe qui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien que l’introduction laisse à désirer, le concept de La cité des esclaves ne manque pas d’intérêt : à l’aide d’un petit appareil dentaire, il est possible de faire de n’importe quel autre porteur un esclave pour peu qu’il perdre un jeu. Un peu racoleur et propice au glauque ? Soit. Néanmoins, on n’atteint pas encore des sommets d’horreur et on découvre au fur à mesure les règles du jeu et les façons de dominer quelqu’un. De plus, on voit comment des personnes acceptent de jouer, comment d’autres se font piéger, pour des raisons de vengeance ou d’amusement. La galerie des personnages, plus ou moins liés les uns aux autres, est peu flatteuse mais cela contribue également à apporter du suspense car, peu importe le gagnant, les choses ne vont pas forcément tourner au mieux. Du côté des dessins, le trait se veut relativement réaliste et fait évoluer les protagonistes dans des pages plutôt fournies. Il y quelques scènes un peu érotiques mais on ne voit heureusement pas les détails sordides. Pour l’instant, le pari est gagné : on veut un deuxième tour.