L'histoire :
Li Mengling et ses amis sont toujours dans leur barque et sont maintenant au milieu d’un épais brouillard dont ils n’arrivent pas à sortir. La station va tomber dans une poignée de minutes et les jeunes gens n’ont plus assez de temps pour s’écarter du point de chute. Ils commencent donc à penser que leurs derniers instants sont venus mais, au moment fatidique, la catastrophe est évitée car l’engin explose dans le ciel et seul un petit débris tombe finalement dans la zone. Suite à cela, les jours passent et vient le moment où Cowboy va devoir quitter les habitants de la maison de l’univers. Cette dernière comptait sur la récompense du concours sur la chute de la station spatiale pour se payer son billet de retour, mais l’affaire est maintenant tombée à l’eau. Finalement, Wen Mo lui propose de rester habiter avec eux et c’est ainsi qu’elle se voit installer une chambre dans la maison.Plus tard, suite à un rêve, Li Mengling décide de réaménager sa propre chambre et demande donc à son père de lui acheter quelques affaires : des stores en bambou, des assiettes à fleurs, un ventilateur et… une balançoire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un second tome qui avait relevé le niveau de la série, ce troisième volume déçoit en faisant redescendre d’un cran la qualité. Encore une fois, les historiettes sont peu passionnantes : Mengling veut du mobilier pour redécorer sa chambre, mais son père oublie de le lui acheter plusieurs jours d’affilé (quel ingrat !) alors celle-ci se balade dans ses rêves pour le punir… Cela ne vole donc pas très haut et, même si certains passages sont agréables par leur côté sympathique à base de « la bande de potes en vacances au bord de la mer », cela ne suffit pas à rendre la lecture suffisamment intéressante. L’usage de la magie est d’ailleurs de nouveau relégué au second plan et il est vrai que l’auteur aurait carrément pu se passer de cet aspect de l’histoire. D’ailleurs on a parfois l’impression qu’il ne sait pas vraiment quoi faire de ses protagonistes et qu’il manque quelque peu d’inspiration pour son scénario. C’est tout juste si le rapport avec le titre, la rêveuse, est maintenu par de très courtes parties dans le monde des rêves. Quant aux graphismes, ceux-ci continuent de s’améliorer sur beaucoup de points mais risque tout de même d’en rebuter (ou d’en attirer) plus d’un par leur style un peu particulier. Au final, un volume assez décevant.
