L'histoire :
Gongyi emmène Mimi voir une chatte qui vient de mettre au monde une portée. Cette dernière constate que l’un des chatons ne ressemble pas aux autres, et Gongyi lui explique qu’il s’agit en fait d’un petit chat abandonné que la chatte a adopté comme s’il était le sien. C’est une nouvelle facette de Gongyi qui apparaît sous les yeux de Mimi et la jeune fille lui demande pourquoi il n’en parle pas à Xiao Luo. Puis, Mimi tente de lui dire qu’elle ne pourra plus venir à l’atelier car les cours vont recommencer et elle sera trop occupée pour venir travailler. Mais Gongyi ne veut surtout pas entendre ce genre de choses car ce n’est pas une excuse valable : si elle aime vraiment la couture, elle ne doit pas arrêter ! Il lui conseille de reprendre confiance en elle et de revenir quand elle sera plus en forme. A l’atelier, Mimi fait de son mieux pour aider tout le monde et se faire accepter. Les membres de l’atelier lui présentent un mannequin, baptisé Claudia, auquel Mimi devra confectionner un modèle. En dessinant la future création, Mimi reprend alors pleinement conscience de son goût pour la couture…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce quatrième et dernier volume, Mimi va devoir sonder son cœur et faire face à de nombreux défis. En effet, le travail à l’atelier est de plus en plus dur (d’autant qu’elle n’est pas toujours très douée) car le concours approche et sa rivalité avec Anna s’accentue, sans oublier sa relation avec Luo qu’elle a du mal à gérer. Les autres protagonistes ne sont pas ménagés non plus et c’est un véritable déferlante de sentiments qui envahit l’histoire, le lecteur pouvant ainsi se laisser flotter au rythme de l’intrigue. Cette ambiance est renforcée par le style aéré des dessins, même si l’absence flagrante de décors laisse une impression de vide qu’un tramage plus abondant aurait pu combler. Les personnages ne sont pas très détaillés non plus, et le découpage et la mise en scène n’ont pas retrouvé l’originalité du début. Cependant, le style colle bien à l’ambiance qui se dégage à la lecture et la qualité du scénario nous fait oublier ces défauts. En dépit de graphismes moyens, Mimi est conseillé à tous ceux qui aiment les shôjos et la mode. Dommage que ce soit déjà fini…