L'histoire :
Rock, une jeune fille de 17 ans, est orpheline et travaille de temps en temps pour Spica, directrice d’une agence de mannequinat. Toutes les deux habitent ensemble mais Spica est lesbienne et passe son temps à faire des avances à Rock qui déteste cela. Un soir, alors qu’elle est en boîte, elle rencontre Astro, le frère de Spica. Ils vont alors passer la nuit ensemble et, dès le lendemain, les voilà mariés ! Hélas, le bonheur n’est pas au rendez-vous car Astro reproche à Rock de ne pas bien s’occuper de leur appartement, la demoiselle n’étant douée ni pour la cuisine, ni pour le ménage. Rock finit par craquer et demande le divorce, retournant alors auprès de Spica. Rapidement, Astro rencontre la jolie Saphir et passe une nuit d’amour avec elle. Cependant, cela n’est pas aussi bien qu’avec Rock, aussi décide-t-il d’aller retrouver cette dernière pour lui demander de revenir. Rock accepte mais les choses vont une fois de plus se détériorer entre eux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Kyoko Okazaki, que l’on connaît déjà pour des titres comme Pink ou bien encore Nonamour, revient ici avec ce one-shot mettant en scène des amours compliquées : Rock, un orpheline de 17 ans, travaille en tant que mannequin pour la lesbienne Spica dont elle épouse le frère Astro, pour le meilleur et le pire, surtout le pire d’ailleurs. Dès le début, on a du mal à trouver les personnages attachants (Rock est top garçon manqué, Astro est un idiot, Spica une obsédée...), d’autant que leur profil psychologique manque de subtilité, et leur comportement irresponsable n’aide en rien à les apprécier. De plus, les chapitres suivent un schéma qui se répète un peu trop au fil des pages : Astro trompe Rock qui s’en va, avant qu’il ne se remettent ensemble et qu’Astro soit de nouveau infidèle... Du coup, l’intrigue manque d’intérêt et les graphismes ne font rien pour relever le niveau. Certes, les planches sont fournies, ce qui est plutôt rare dans ce genre de titres, mais la qualité générale manque clairement de soin : le trait n’est absolument pas précis et donne un côté brouillon à l’ensemble. Les personnages ne sont quant à eux absolument pas plaisants (ce qui est quand même un comble pour des mannequins !) et le tramage a oublié d’être varié ou subtile, recouvrant très souvent presque toute une case d’une même nuance. Par ailleurs, la plupart des personnages ont un nom emprunté à ceux des œuvres d’Osamu Tzeuka ou bien encore de Fujio Akatsuka, mais leurs caractères sont bien éloignés de leurs homonymes. Au final, ce one-shot déçoit et ne perd rien à être oublié.