L'histoire :
Tandis que l’entreprise Grosse Tuile SARL est en train de reconstruire la maison des Nohara, ceux-ci logent dans un immeuble vétuste. Comme ils ont cassé le mur entre leur appartement et celui de leur voisin, ce dernier participe maintenant presque tous les soirs à la vie de la petite famille et s’incruste tellement souvent pour manger que Misaé a même pris l’habitude de faire ses courses en prévoyant de le nourrir ! Il n’y a pas souvent moyen d’être tranquille ici : Yoshi vient leur rendre visite pour pleurer à propos d’un nouveau « drame » entre lui et sa bien-aimée Mimi, le grand-père de Shin-chan s’incruste sans prévenir, des voisins se ramènent dès qu’ils sentent l’odeur de la viande que prépare Misaé... Et entre une propriétaire pas toujours commode et les bêtises de Shin-chan, Misaé ne sait plus où donner de la tête. Pendant ce temps, le chantier de la maison n’avance pas. Même si le charpentier a maintenant accepté la relation de sa fille et que les travaux ont repris, ce dernier fait un malaise et doit être conduit à l’hôpital. Là, il fait la connaissance d’une infirmière et ne veut plus s’en aller de l’établissement...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En dehors de quelques chapitres plus ou moins indépendants, ce nouveau tome se concentre principalement sur la vie des Nohara dans leur nouvel appartement au sein d’un immeuble vétuste où ils vivent un peu en communauté avec leurs voisins. Et pour cause : pour commencer, ils ont cassé le mur qui sépare leur appartement de celui d’à côté et partagent donc maintenant leur vie de famille avec un jeune homme sans le sou qui se tape souvent l’incruste à table ! Si le décor change un peu ainsi que la situation vue de près (vie en immeuble avec des voisins proches au lieu de vie en maison), le schéma des histoires reste pourtant assez identique si l’on prend un peu de recul : finalement, il s’agit presque toujours de gens (voisins ou famille) qui s’incrustent chez les Nohara et leur pourrissent la vie, tandis que Shin-chan et Himawari continuent de faire leurs bêtises. Etant donné que certains des voisins sont des policiers en planque qui épient l’immeuble d’en face, c’est l’occasion pour Shin-chan de venir mettre son grain de sel dans l’enquête, et la fin du tome est un peu plus consacrée à Himawari, mais globalement la lecture se montre assez répétitive. Comme le temps de lecture est plutôt long vu qu’il y a beaucoup de texte et que, en dehors de quelques rares gags, les situations comiques ne font pas vraiment sourire, l’ennui pointe donc le bout de son nez et seuls les amateurs les plus accros de la série sauront apprécier ce 17ème volet (et comme c’est la « saison 2 », il s’agit donc en réalité du tome 32 !) ; pour les autres, il est fort probable que le fait que le titre tourne autant en rond les ait déjà découragés. Comme toujours, les dessins sont simples mais les protagonistes ont des visages très expressifs, et les nouveaux voisins des Nohara sont l’occasion de voir un peu de nouvelles têtes, mais là encore il n’y a rien sinon de vraiment notable. Une lecture fastidieuse en résumé, ce qui est d’autant plus dommage que l’auteur nous a déjà prouvé qu’il savait être un peu plus original que cela.
