L'histoire :
- La famille Nohara part en vacances d’été chez les parents de Misaé à Kyûshû. Dès le départ, cela commence mal : Shin-chan a dit à tous les voisins qu’ils abandonnaient la maison car son père a été licencié et qu’ils cherchent à s’enfuir pour échapper aux huissiers ! Puis, le père de Hiroshi, Ginnosuké, débarque à l’improviste et s’incruste dans le voyage. Version adulte de Shin-chan, voyager avec le grand-père n’est pas de tout repos pour les Nohara... Une fois arrivés, l’ambiance n’est pas au beau fixe car le père de Misaé ne supporte pas Ginnosuké et les deux papis se font concurrence pour ce qui est de passer du temps avec leurs petits-enfants ! Tout ce petit monde se rend ensuite aux sources thermales pour un séjour mouvementé...
- L’été continue. Entre une sortie à la piscine avec sa maman et Himawari, une randonnée en montagne avec papa ou les activités à l’école (jouer à Tarzan tout nu, nettoyer la piscine), Shin-chan fait comme toujours plein de bêtises. L’arrivée d’un typhon va aussi être l’occasion de resserrer les liens familiaux, tandis qu’aider la voisine à déplacer ses meubles va faire exactement l’effet inverse...
...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore une fois, Shin-chan est un tourbillon de bêtises où qu’il passe, mais il est également bien aidé par toute sa famille de boulets. Le thème principal de ce 19ème tome étant l’été, on a donc entre autre droit cette fois à des vacances chez les grands-parents maternels couplées à un séjour aux sources thermales, à des activités de saison comme la piscine ou la randonnée mais aussi beaucoup de sorties avec les parents et un peu moins de vie à l’école. Plein d’histoires diverses viennent également peupler ces pages, comme Misaé qui a un coup de cœur pour le professeur particulier de Shin-chan ou encore un maître d’un dôjô misérable de kendô qui décèle en l’enfant un potentiel énorme et voudrait en faire son disciple. Finalement, les gags les plus percutants sont ceux des petites histoires de la fin du volume, compilation de scénarios de deux pages reprenant des scènes de tous les jours de la vie de famille des Nohara. Grâce à sa variété et un bon rythme pour chaque histoire, la lecture reste agréable tout du long. Le charme opère mais ce n’est pas toujours aussi drôle qu’on l’aurait espéré. Néanmoins, ce volet continue sur la lignée positive de son prédécesseur et saura la plupart du temps contenter les amateurs de la série.