L'histoire :
- Sam Muraille, le maître d’un dôjô de kendô en ruine, a repéré Shin-chan. Il pense que l’enfant a un talent inouï qu’il faut absolument canaliser : il en fera l’une des 10 plus fines lames du pays et voudrait même rendre le kendô aussi populaire que le football à travers le monde. Après avoir convaincu Misaé de lui confier Shin-chan pour des cours de kendô (c’est gratuit !), Sam Muraille commence l’apprentissage de l’enfant. Mais entre le caractère très particulier de Shin-chan et celui de son maître qui n‘est pas toujours mieux, la voie du sabre sera longue et pleine de détours...
- L’automne est de retour, et avec lui plusieurs personnes refont surface dans la vie de Shin-chan. La vendeuse à domicile Déborah tout d’abord, disparue depuis longtemps (tome 8 de la saison 1 !). Après une retraite en forêt initiée après ses multiples rencontres avec le plus turbulent des enfants japonais, la vendeuse fait son grand retour et cherche à retrouver la confiance en elle qu’elle a perdue. Malheureusement, le premier client qu’elle approche pour ce retour dans le monde des affaires est Misaé, et elle ne sait pas qu’il s’agit de la mère de Shin-chan. Plus tard, la sœur de Misaé rend visite aux Nohara, mais Shin-chan qui ne la connaît pas la prend d’abord pour une tueuse à gages...
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Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Doté de quelques gags vraiment percutants, ce 20ème opus est pourtant plus agréable qu’amusant. Pour une fois, on a en effet droit à de nombreuses histoires qui mettent surtout en avant des sentiments (sans être pour autant romantiques, entendons-nous bien). Evidemment, on a déjà vu cela dans la série et cela colle aussi bien à l’ambiance que le reste, seulement ce tome compile plus d’histoires que d’habitude dans ce genre-là. Le manga se laisse bien lire mais le fait est que le récit est ainsi un peu moins comique que dans les volets précédents. Heureusement donc que quelques scènes rééquilibrent le tout en étant, à l’opposé, inhabituellement hilarantes. Pour les scénarios, après toute une partie dédiée aux débuts de Shin-chan dans le monde du kendô, la saison change pour faire place tout d’abord à l’automne, ainsi que rapidement au froid de l’hiver. Grâce à ces changements rapides et à une imagination toujours fertile, Yoshito Usui varie cette fois encore énormément ses historiettes et il y en a vraiment dans tous les styles. En résumé, ce volet est étonnement différent tout en étant profondément similaire, et on ne voit pas le temps passer à la lecture, ce qui est un tour de force avec ce genre de manga qui compile un nombre conséquent de petites histoires de 5 à 6 pages qu’on préfère d’habitude lire à petites doses journalières.