L'histoire :
Aujourd’hui, il y a pas mal de figurants sur le tournage et les places à la cantine sont donc moins évidentes à trouver. Kyôkô s’installe donc avec le réalisateur, Ogata avec qui elle peut parler d’Itsuki. Cette dernière a en effet changé d’attitude depuis la scène d’improvisation avec Ren : selon Kyôkô qui connaît la même chose, ce sont des sentiments de dépit et de rivalité qui font avancer la demoiselle. Leur conversation est interrompue quand une jeune femme aborde Ogata qu’elle a confondu avec son père. Etonnement, ce dernier ne panique pas et répond avec un petit sourire à l’inconnue. Le réalisateur explique alors à Kyôkô d’où vient son complexe vis-à-vis de son père et lui confie que ce sont les mots de Ren qui lui ont permis d’avoir la sérénité qu’il a aujourd’hui. Néanmoins, pour avoir su aussi bien comprendre le cœur d’Ogata, il a de fortes chances que Ren ait lui-même connu ce genre de situation familiale...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier chapitre nous montrant que le réalisateur et Itsuki ont trouvé comment s’épanouir, c’est au tour de Shô de refaire surface dans la vie de Kyôkô. Au-delà du simple face-à-face entre les deux jeunes gens (qui prend par ailleurs une tournure western bien trouvée), c’est l’ambigüité de leur relation qui est intéressante. En effet, tous deux se méprisent mais, lorsque le jeune homme est confronté à un groupe rival qui le plagie sans la moindre vergogne, c’est Kyôkô qui va l’aider à se remettre en selle et s’avérer capable de lui rendre le sourire, le tout sous l’œil de Ren. Du coup, le triangle amoureux prend une nouvelle tournure et on en sait plus vraiment vers qui le cœur de Kyôkô se tournera quand il sera déverrouillé. L’intrigue attise donc une fois de plus notre curiosité et on remarque également que l’ambiance est plus détendue avec un retour - certes un peu timide - des gags. En tous cas, la suite s’annonce pleine de surprises : on a hâte d’y être.