L'histoire :
Kyôkô se rend seule aux bains pour femmes de l’hôtel car Itsuki est trop gênée à l’idée d’être nue devant des inconnus. Hélas, la demoiselle ne va pas profiter longtemps de sa solitude car Shôko arrive à son tour aux bains. Cette dernière a un corps de rêve et Kyôkô lui fait remarquer qu’elle aurait pu être mannequin. La jeune femme lui confie alors qu’elle aurait voulu être actrice mais qu’elle n’avait aucun talent : devenir manager est pour elle un moyen de rester dans le show-business et de mettre à profit son don pour repérer les gens talentueux. Lorsque Kyôkô sort des bains, elle tombe en plein milieu d’une confrontation entre Shô et les Vie Ghoul. Le leader du groupe, Reino, s’approche d’elle et lui caresse le menton, la demoiselle étant tétanisée par la peur. Shô prend sa défense mais l’effet est pire : Reino décide alors de faire de Kyôkô sa cible. De retour dans sa chambre, Kyôkô est encore tremblante et tente de faire comme si tout allait bien. Cependant, elle ne parvient pas à duper Itsuki et encore moins Ren...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les Vie Ghoul, et plus particulièrement leur leader Reino, continuent de semer la zizanie mais c’est désormais au tour de Kyôkô d’en faire les frais. Il est en effet assez évident pour Reino que Shô et Kyôkô sont plus liés qu’ils ne veulent bien l’admettre et le jeune homme va se révéler aussi dangereux que tordu. Pour la première fois, le danger va donc vraiment peser sur Kyôkô que l’on n’a jamais vue aussi angoissée, et Shô va tout faire pour lui venir en aide. Les rôles se sont donc inversés et cela provoque un très bon suspense, et des surprises sont garanties. Les mésaventures de Kyôkô sont toujours prenantes et intéressantes d’autant plus que, au-delà de l’intrigue elle-même, cela permet de voir les inconvénients de la célébrité (fans envahissants, stalker, paparazzi...). L’humour est certes une fois de plus présent en faible quantité mais les quelques gags disséminés font mouche, notamment lors d’une scène de double mensonge très amusante. Comme à l’accoutumée, on est absorbé par l’histoire et on guette la suite avec grande impatience.