L'histoire :
Après s’être fait recalée au casting de l’agence LME, Kyoko s’est finalement trouvé un petit boulot dans une station-service. La jeune fille est triste d’avoir déçu son ancien patron et est plutôt désespérée par ce que lui a dit Ren. A tel point qu’en errant dans la ville, elle se perd dans ses pensées haineuses et finit par tomber dans des escaliers. Plus tard, au travail, une camionnette arrive avec un client particulier à son bord : Shôtarô ! Kyoko ne veut surtout pas qu’il la voit travailler dans ces conditions et enfonce un peu plus sa casquette sur la tête pour ne pas être reconnue. Cependant, à cause de sa collègue, elle est obligée de venir lui dire bonjour et même de lui faire un compliment. Lorsque Shôtarô est sur le point de repartir, Kyoko lui demande s’il ne l’a vraiment pas reconnue, mais le jeune homme lui répond qu’il ne peut malheureusement pas se souvenir de toutes ses fans. Terriblement vexée, Kyoko retrouve alors sa motivation pour travailler à l’agence LME, plus déterminée que jamais à faire payer son ex !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’histoire commence sur un ton tristounet (Kyôko est désespérée à l’idée de n’avoir aucune chance d’intégrer LME) mais, à l’instar de son héroïne, reprend vite du poil de la bête. La jeune fille arrive enfin à intégrer l’agence mais d’une manière toute autre que ce qu’elle avait imaginé : elle est la première recrue de la section « Love me » et va devoir accomplir plein de tâches ingrates pour un jour accéder à la gloire. Résolument tournée vers l’humour, l’histoire possède un bon rythme et le nekkutsu de Kyôko la rend attachante, ce qui nous offre un moment agréable. Les graphismes sont eux aussi sympathiques et les efforts concernant le découpage sont appréciables : la mise en scène est dynamique (avec une mention spéciale au labyrinthe des pensées), le trait est fin, le tramage de fond est abondant et les personnages sont expressifs. Néanmoins, les décors sont peu souvent représentés et les silhouettes des personnages manquent parfois de soin. Finalement, ce deuxième volume tient les promesses de son prédécesseur et on guette la suite.