L'histoire :
C’est en compagnie d’Ichi que Hagane reçoit Takuma et Sans-Nom. Le jeune homme est en fait venu voir la demoiselle pour lui demander de le prendre comme disciple. En effet, il a certes un peu pratiqué le kendo mais ce n’est pas pareil que manier une vraie lame et il aimerait vraiment devenir fort. Ichi est ravie d’entendre un tel discours car cela montre le courage du garçon. Cependant, Hagane ne partage pas son enthousiasme et refuse la proposition car elle-même n’a pas terminé sa formation. Ichi suggère alors que Hagane et Takuma s’entraînent ensemble et, si cela est finalement accepté, ce n’est pour autant pas gratuit. Ichi ne veut pas d’argent et demande à Takuma quelle capacité il pourrait leur offrir à la place. Le garçon ne voit que l’entretien de katana comme domaine où il se débrouille bien et Ichi lui fait donc réparer sa monture. Une fois qu’elle est réparée, tout le monde se rend au dojo pour un entraînement très intense...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume nous avait laissé une impression mitigée et force est de constater que ce n’est pas ce deuxième volet qui va aider l’histoire à s’envoler ou notre intérêt à s’agrandir. En effet, en dehors de Takuma qui demande à Hagane de l’entrainer au sabre, il n’y a pas de réelle avancée de l’intrigue. Ainsi, la première moitié fait trainer en longueur l’entrainement au sabre et cela fait pointer l’ennui très rapidement, d’autant plus que les progrès ne sont pas vraiment là. Quant à la deuxième moitié, l’action est de mise avec l’apparition de deux adversaires très coriaces mais là encore la déception est de mise car les affrontements n’ont pas de fin : on a à chaque fois le droit au méchant qui s’en va de son plein gré alors qu’il n’était même pas en mauvaise posture. Le récit dans son ensemble manque donc de peps et peine à accrocher le lecteur. Pour ce qui est des graphismes, les planches manquent toujours autant de remplissage, le tramage de fond ne parvenant pas vraiment à masquer le manque de décors. Néanmoins, les personnages sont expressifs et accaparent notre regard, et le dynamisme du trait est là. Hélas, cela n’est pas suffisant pour relever le niveau du scénario, ce second opus restant très moyen.