L'histoire :
Un journaliste arrive au crépuscule des héros, un hospice où nombre de super héros des temps jadis vivent leurs derniers jours. Celui-ci vient interviewer Naruzozo qui, bien que gâteux, commence à lui raconter son histoire. Celle-ci débute réellement le jour où le cuisinier du village Shépaoussé no kuni se fait kidnapper par Zozoba, un nainja au service de Banko. A ce moment là, Naruzozo rejoint Saséoké et Sapura, ses deux amis et camarades au titre de nainja. Saséoké est un jeune garçon déprimé dont le but dans la vie est de se venger. De qui ? Personne ne le sait ! Sapura, quant à elle, est une féministe convaincue. Ils vont découvrir leur nouveau professeur, un certain Shikaka qui, après leur avoir fait subir l’épreuve du putois, les emmène effectuer une première mission : retrouver le cuisinier disparu ! Mais leur parcours commence mal : la traversée du marais réveille un monstre de boue qui donne bien du tracas à cette joyeuse équipe. Naruzozo concentre alors ses cracras et un tel déploiement d’énergie provoque à ce moment là une odeur pestilentielle déstabilisant le monstre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Attention, gros dossier ! Naruzozo est une parodie de la série Naruto (édité chez Kana), ce manga très populaire ces dernières années et qui peut être considéré comme le successeur de Dragon Ball en terme de succès. Celui-ci a d’ailleurs lui aussi sa parodie nommée Dragon Fall (chez Tengai) ! Pour ce Naruzozo, la première impression nous donne envie d’ouvrir rapidement ce tome, mais l’envie de le refermer n’en est que plus forte une fois les deux premiers chapitres passés. Les dessins sont corrects et l’ensemble agréable à l’œil. Par contre, certaines planches trop remplies paraissent confuses, dommage. L’histoire qui nous est proposée est difficilement lisible, multipliant les références aux comics (Batman), au manga (Dragon Ball), mais aussi à la BD franco-belge (Tintin, Astérix). Ce n’est pas tout : le personnage de Grobloum est un pastiche de Gollum (du Seigneur des anneaux). Multiplier les caméos comme ceci est une bonne idée mais la surdose occasionnée par un manque de consistance dans le scénario provoque une véritable indigestion. Naruzozo est un titre à déconseiller, même aux archi-fans de Naruto en manque, de part des dialogues inconsistants, une action confuse et un ennui profond ! A peine bon à caler un meuble…