L'histoire :
Dans la cours du lycée, une bande de quatre voyous s’en prend à Dorothy et Yûri. L’un des garçons saisit la demoiselle par les cheveux et ordonne à ses potes d’aller chercher Masamuné, l’ami de leurs deux victimes, pour lui prendre son argent. Yûri se met immédiatement en colère et reproche aux voyous de draguer Dorothy alors qu’elle n’a que 13 ans. Les agresseurs sont surpris par l’âge de la jeune fille mais ne se démontent pas pour autant. Celui qui tient cette dernière par les cheveux lui éclate alors la tête contre un mur. Yûri leur hurle d’arrêter car cela a l’air de faire mal mais cela fait rire les quatre brutes : comme ils sont dans le monde virtuel de GAIA, il est impossible de vraiment ressentir de la douleur. Puis, le chef des brutes commence à déboutonner le chemisier de Dorothy et menace de la violer si Yûri ne va pas chercher Masamuné tout de suite. Dorothy crie à Yûri de s’en aller et de ne pas utiliser Oz mais le garçon ne va pas pouvoir se retenir bien longtemps...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une introduction assez laborieuse, ce deuxième volume a la lourde tâche de relever le niveau. Malheureusement, il n’y arrive pas et la lecture est donc une fois de plus décevante. Non seulement les personnages ne sont toujours pas attachants, mais en plus le récit souffre de longueurs qui annihilent les tentatives de suspense. En s’attardant trop longtemps sur la bagarre au lycée, le scénario semble piétiner et l’abondance de personnages secondaires nous perd un peu car on a l’impression que l’histoire s’éparpille sans trop savoir dans quelle direction partir. De plus, certaines transitions sont abruptes et cela accentue les problèmes de narration. Du côté de la mise en page, on remarque une amélioration quant à la disposition des textes dans les bulles et le dynamisme des planches est toujours de rigueur. Toutefois, le fan-service à base de gros plans sur la très généreuse poitrine de Hal Hal (qui n’a que 13 ans) est plus grotesques qu’agréable à regarder et certaines scènes d’action manquent parfois de fluidité. Au final, ce deuxième opus n’est guère plus engageant que son prédécesseur, ce qui ne donne pas envie du tout de lire la suite.