L'histoire :
Kojirô est déçu : il pensait pouvoir profiter de ses congés pour se rendre dans un restaurant qu’il voulait essayer, mais l’établissement est fermé. Albert lui fait remarquer que le mois d’août est une période de congés pour la plupart des français. D’ailleurs, le jeune homme se demande quel genre de petit garçon était Kojirô et s’il faisait passer la cuisine avant toute chose. Ces questions replongent alors le cuisinier dans ses souvenirs, plus particulièrement un jour d’été où un ami lui demanda de préparer un plat pouvant requinquer une demoiselle malade. Ce fut pour lui l’occasion de créer un curry à l’occidentale pour la première fois...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les péripéties de Kojirô ne sont pas vaines et ne font pas que nous amuser. Ainsi, ses souvenirs d’un curry à l’occidentale nous montrent à quel point sa passion pour la cuisine française remonte, mais c’est également une façon de mettre en évidence les différences culturelles. Cette thématique se poursuit lorsque, en tant que chef à domicile, il doit cuisiner français et que ses clients s’offusquent en voyant qu’il est japonais. Dans ces conditions, il n’est pas facile de s’intégrer et faire ses preuves. Cela ne donne pas une image très flatteuse des gastronomes français, mais cela permet à Kojirô de rebondir et d’enfin se diriger vers sa renommée de magicien des légumes. Enfin, le dernier chapitre est amusant et force le jeune homme à utiliser son nez pour se démêler d’un sacré pétrin. Le récit fait donc progresser Kojirô à toutes les époques de sa vie et avec des recettes savoureuses : on apprécie la dégustation !