L'histoire :
Lorsqu’une religieuse arrive dans la maison, Takaku se met à pleurer. Il est convaincu d’avoir sa mère en face de lui, aussi il se jette sur elle avec une vive émotion. La femme se laisse renverser au sol et se met à fermer les yeux avec force. Lorsqu’elle les rouvre, elle n’a plus qu’un énorme œil qui lui prend la moitié du visage. Takaku est horrifié et se met à reculer en hurlant. C’est alors que la petite Kanna, toujours armée de sa faux, lève son arme pour la planter dans la tête du jeune homme. Celui-ci esquive de justesse et se faufile à vive allure au-dessus du plafond. Kanna se charge alors de planter sa faux dans le plafond pour attraper sa proie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La famille est complètement folle et monstrueuse, mais là on franchit encore un cap (si, si, c’est possible) car le récit adopte un ton mystique. Il est question de Vierge-Marie, de christianisme déviant et d’excommunions, ainsi que d’un « enfant de la perdition ». On ne sait pas si tout cela était prévu car le virage paraît étrange, mais ce qui est sûr c’est que les victimes de la famille continuent d’halluciner et d’avoir peur. Il faut dire que les surprises macabres, à base de transformations physiques et de violences aussi gratuites qu’épouvantables, sont saisissantes et terrifiantes, les dessins renforçant l’horreur et parvenant à rendre le tout hypnotique. On ne parvient pas à se défaire de la lecture tant on est dévoré par la curiosité due au suspense et à la peur qui nous immobilisent. C’est bien fait, terrible et sanglant : les amateurs de boucherie seront ravis.