L'histoire :
Il existe une rumeur selon laquelle les hauts fonctionnaires auraient reçu un mail les avertissant de l'apparition des porteurs. Tout porte à croire que cela est vrai, à commencer par l'attitude du premier ministre. A bien y réfléchir, il y a de grandes chances pour que l'auteur de ce mail soit le coupable et qu'il ait fait ça pour que les porteurs puissent évoluer en huis-clos. Il faut dire qu'un pays développé où la mise en quarantaine est pratiquée et où l'armée a un pouvoir d'intervention restreint est une zone idéale... Aujourd’hui, Haruki reçoit un appel de son frère qui lui annonce qu'une patrouille des forces armées a contrevenu aux ordres pour aider la population à la frontière de la zone de quarantaine. Il faut juste un peu de temps avant qu'une opération de grande envergure ne soit lancée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans les premières pages, on nous parle de complot, de trahisons et d’armée. Rien de plus normal que de s’attendre à ce que la suite développe cela... et pourtant, le récit change de sujet et se recentre sur Satsuki. Là, c’est toute sa vie qui nous est contée : son enfance, les drames de sa vie, ce que Haruki représente pour elle... C’est bien de développer un peu plus la demoiselle mais, à force de trop vouloir en faire pour la rendre attachante, le récit plonge un peu trop dans le misérabilisme et cela n’est pas très réjouissant ni efficace. Après cela, l’action reprend ses droits, mais toujours avec Satsuki au centre des évènements. Là, le souci est qu’on voit les choses arriver à l’avance et que son aventure tombe aussi dans l’exagération. Les personnages ne sont pas très logiques, ce qui nous laisse assez perplexe. Sans être totalement inutile, ce septième tome ne se montre pas passionnant à force d’en faire trop : dommage, un peu plus de retenue aurait pu le rendre vraiment sympa.