L'histoire :
Mars 1772, devant l’hôtel de ville de Paris. Un homme supplie pour qu’on l’épargne : il a certes volé une miche de pain pour nourrir sa famille mais a fini par la rendre. Malheureusement, en tant qu’exécuteurs des hautes œuvres, Charles-Henri n’a pas à décider de son sort. Il compte bien exécuter la sentence et ordonne à son fils Henri de bien regarder ce qu’il va faire. Charles-Henri inflige alors pour la septième fois de la matinée le supplice de la roue. Puis vient le moment des décapitations. C’est le comte de Lux qui doit être la prochaine victime. Hélas pour le public venu assister à l’exécution d’un noble, Charles-Henri apprend que la comtesse Du Barry a supplié le roi de gracier le comte. Charles-Henri range son glaive, la foule est déçue et Marie-Josèphe, qui est animée d’un désir de vengeance, ne compte pas en rester là...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite d’Innocent, ce Rouge amorce un nouveau cap dans l’histoire. Cette fois, il ne s’agit plus de découvrir comment Charles-Henri devient un bourreau impitoyable et impressionnant : la révolution gronde et approche à grands pas, et la famille Sanson va jouer un rôle prépondérant dans tout cela. Mais pourquoi l’appeler « Rouge » ? Eh bien parce que rouge, c’est la couleur de l’amour, celui qui unissait le cœur de Marie-Josèphe à Alain et qui va être le moteur de sa vengeance. C’est également la couleur du vin dont se repaissent les nobles, qui se vautrent dans le faste sans considération pour le peuple et même avec mépris pour les classes inférieures. Enfin, et surtout, c’est la teinte du sang que fait couler à flot la famille Sanson aussi bien pour donner la vie que la mort. Un titre on ne peut plus adapté au scénario qui continue de nous épater par sa qualité, son travail de documentation, son réalisme et son intelligence. Et les graphismes ne déméritent pas non plus : décors somptueux, tenues magnifiques, personnages ultra charismatiques... Ruez-vous sur dessus !