L'histoire :
Au Saint Royaume de Spagne, dans la ville de Sevolle. Une jeune fille est conduite sur la place publique. Elle est accusée d'être une sorcière coupable d'accouplement avec une dizaine de personnes, d'avortement et de meurtres d'animaux. Après l'avoir violée et torturée, les prêtres sont certains de sa culpabilité. Dans la foule, tout le monde est enthousiaste à l'idée du spectacle morbide qui va avoir lieu. C'est alors qu'une véritable sorcière surgît et s'oppose ouvertement aux religieux. La demoiselle n'a pas peur d'utiliser la magie et agirait sous les ordres de Sa Sainteté. Selon elle, les prêtres se réfèrent à un ouvrage rédigé par le diable et engendreraient de nouvelles sorcières...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Shinya Murata (Jackals, Arachnid) s’associe à Daisuke Hiyama (Wizard of the battlefield) pour nous livrer une histoire de chasse aux sorcières... par des sorcières ! Et celles-ci traquent également des prêtres et travaillent pour la papesse... Un concept un peu tiré par les cheveux, mais ce n’est pas cela qui pose le plus problème ici. L’histoire manque en réalité d’envergure et souffre de répétitions quand il s’agit de présenter les personnages féminins. On a bien compris qu’il s’agit de torture et la variété des instruments utilisés est indéniable, mais on a le droit à un peu trop de scènes de viols de jeunes filles et on aurait pu largement s’en passer. Toutes les demoiselles ont un passé similaire et certains pouvoirs se ressemblent un peu trop. Quant aux termes européens légèrement déformés, l’accumulation est telle qu’elle en frôle le ridicule. Graphiquement, les planches sont très correctes et présentent des scènes d’action bien violentes comme il faut. On émettra toutefois un doute sur les tenues affriolantes de certaines demoiselles. Bref, on n’est pas ensorcelé du tout.