L'histoire :
A l’université nationale de médecine de pointe, Reito ose enfin faire sa déclaration à Elisa, son amie d’enfance qu’il connaît depuis plus de dix ans. La demoiselle le savait depuis bien longtemps car elle le connaît par cœur. Reito, un peu gêné, poursuit en expliquant qu’ils ne pourront bientôt plus se voir. Le jeune homme est atteint d’une sclérose des cellules, une maladie mortelle pour laquelle il n’existe pas de remède. Une société pharmaceutique est en train de travailler sur un vaccin mais celui-ci ne sera prêt que dans une quelques années. S’il veut en profiter, Reito doit accepter de se faire cryogéniser. C’est pourquoi il a décidé de se déclarer maintenant. Il refuse par ailleurs qu’Elisa l’attende aussi longtemps. Le jeune homme ignore encore que, pendant son sommeil, le monde va bien changer et qu’il va devenir une « ressource » rare et convoitée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On s’attend toujours à voir le monde basculer en quelques années quand un personnage est cryogénisé. Ici, ce n’est pas le côté futuriste de la chose qui est mis en avant, mais plutôt le côté harem qui en découle : un virus a tué tous les hommes sauf cinq qui étaient cryogénisés et ces derniers doivent donc repeupler la planète. Le personnage principal, encore épris de son amie d’enfance, a du mal à accepter cela... Bon, le scénario explique assez bien les choses et ne cherche pas à prétendre être autre chose qu’un prétexte pour voir un harem de femelles se jeter sur un mâle potable... C’est assez pathétique, d’autant que les explications sont un peu fumeuses quand il s’agit d’éviter les questions pratiques (par exemple sur l’insémination artificielle), qu’on a régulièrement le droit à du mauvais goût et qu’on a du mal à trouver le tout vraiment crédible. Quant aux dessins, ceux-ci offrent une palette de jeunes femmes sexy, des personnages expressifs et des décors bien soignés. L’érotisme n’est pas encore poussé bien loin mais ça ne saurait tarder. En gros, c’est bien mené et dessiné, mais ça reste assez pathétique.