L'histoire :
L'histoire de Baki est la suite d'un manga non publié en France, mais pas d'inquiétude, ça n'est nullement gênant. Tout commence avec l'arrivée de Baki à son lycée, alors qu'il vient de remporter le tournoi d’arts martiaux illégal de « l’arène du sous-sol ». Comme dans tout lycée japonais qui se respecte, Baki est immédiatement la cible de la racaille locale. Mais il n'a même pas besoin de se salir les poings car son aura est telle que tout agresseur se retrouve impuissant face à lui. Le problème c'est qu'il ne contrôle pas cette aura et qu'elle affecte ses camarades de classe et même son professeur. Baki semble bien être devenu un être d'exception ! Toutefois, la paix relative dont il jouit fort de son aura ne devrait pas durer : l'organisateur du tournoi fait irruption dans son lycée pour faire une annonce grave. En effet, plusieurs prisonniers condamnés à la peine capitale se sont évadés en même temps de toutes régions du globe. Ces personnes, ayant toutes des compétences hors norme, ont laissé pour seul indice qu'ils se rendaient au Japon pour connaître la défaite. Sur fond de théorie de « synchronicité », explication rationnelle pour une telle simultanéité selon l'organisateur, il semblerait bien que des nouveaux combattants ne vont pas tarder à envahir le Japon. D'ailleurs, l'un d'entre eux rencontre justement un champion japonais...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un énième manga de baston ? Et bien, il semblerait bien que oui. Par contre, il faut avouer que Baki suscite la curiosité. Comme ce manga est une suite, bien que ce ne soit pas le cas en France, on n'est pas face au ô combien classique scénario du personnage faible qui au fil des tomes devient un surhomme : le surhomme est là dès le départ ! Reste à voir comment l'auteur va traiter tout ça. Ce premier tome ne nous donne malheureusement pas l'occasion de juger de ce que donnera cette série. Il correspond à la mise en place de la trame du manga qui risque fort bien de n'être qu'une suite de combats plus spectaculaires les uns que les autres. Aucune profondeur des personnages n'est perceptible pour l'instant, donc si vous n'êtes pas mordus de baston, il vaut peut-être mieux attendre un peu. Surtout que les dessins de Baki sont très particuliers, c'est de la musculature gratuite, les personnages sont littéralement des montagnes de muscles. Cela pourrait être annonciateur de dérision. Enfin espérons-le... En tout cas avec des dessins corrects sans rien d’exceptionnel, ce premier tome ne convainc pas plus qu'il ne déçoit...