L'histoire :
Les 5 hommes les plus dangereux du globe se sont tous donnés rendez-vous au Japon (ne cherchez pas à comprendre les voies du karma). Ils vont y rencontrer Baki, adolescent surmusclé tout juste champion du plus grand tournoi de combat underground nippon. Ce dernier, ainsi que 4 autres combattants de « génie » (enfin surtout pleins de muscles) vont faire front aux 5 anciens condamnés à mort. Ce tome commence sur la tentative de vengeance d'un ancien catcheur sur Sikorsky, le condamné Russe qui l'a précédemment agressé. Comme toujours avec ces criminels en quête de défaite, supériorité en nombre et armes à feu ne sont que de peu d'aide. La vengeance d'Igari le catcheur, tourne alors vite au désastre. Quant à Baki, il se rapproche tant bien que mal de Kozue, sa voisine dont il est épris depuis fort longtemps. Maladroit en amour, Baki montre néanmoins une totale maîtrise des situations dangereuses : Alors que Speck, un condamné Américain, tente de le surprendre durant son rendez-vous amoureux, Baki le pétrifie du regard. Intervient alors Kaoru Hanayama, un des cinq combattants de l'arène du sous-sol. Sa lutte avec Speck prend rapidement l'allure d'un combat de titans ! Lequel de ces deux monstres sortira vainqueur ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Baki est certainement l'un des mangas les plus musclés du moment. Les personnages principaux aussi bien que les combattants des deux camps, sont tous sculptés comme des monstres et leurs techniques de combat n'ont souvent plus rien d'humain. Il faut dire que Baki est un manga d'exagération. Les coups de poing déforment les visages à outrance et peuvent même détruire la statue de la liberté. On n'en est pas encore aux boules de feu mais c'est tout juste! Pour tout dire, ce manga qui nous avait donné une première impression plutôt positive déçoit : Il devient très rapidement un enchaînement de combats de surhommes, sans développer un réel contexte pour ces confrontations ni un enjeu qui en vaille la peine. Et si on veut considérer que ce manga n'est finalement voué qu'aux combats, et bien là aussi il nous fait défaut : l'action est trop souvent imprécise, ce qui avec le look grotesque des personnages, donne à l'ensemble un air ridicule. Qu'est-ce qui pourrait sauver Baki ? L'humour ? Malheureusement il n'est pas assez présent, on est loin de la dérision d'un Noritaka et ce n'est clairement pas le créneau de Keisuje Itagaki. Reste au final un manga de baston gore, distrayant mais sans plus. C'est d'autant dommage que Baki aurait pu être le Ken le survivant nouvelle génération, mais il n'en a ni la classe ni l'atmosphère...