L'histoire :
Speck et Hanayama poursuivent leur combat à mort engagé dans le tome précédent. Hanayama, qui avait essuyé la première vague de coups, riposte. Speck semble heureux... Espère-t-il trouver dès maintenant la défaite ?... Non, laissant croire un instant à son adversaire qu'il capitule, il lui enfourne une poignée de balles dans la bouche qui explosent lorsqu'il lui referme violemment la mâchoire. On appréciera le visage sans joue de Hanayama jusqu'à la fin du combat. Par la suite, les armes sont les mêmes : résistance et traîtrise. Speck est particulièrement inventif pour la seconde et également plus cruel. Mais finalement, Speck comprend qu'il ne peut terrasser son adversaire par les armes, il tente donc de l'étrangler... Ce dernier lui arrachera simplement le coude avec ses mains, puis un morceau de cuisse pour achever son adversaire dans la douleur. Speck fini à l'hôpital, heureux d'avoir enfin trouvé la défaite. Quant à Baki, il reçoit la visite surprise du condamné à mort anglais Doyle. Baki, préférant éviter un affrontement dans son lycée, s'esquive. Ce faisant il croise Ryanagi l'empoisonneur dans la rue... Un duel s'engage mais Shibukawa intervient : le combat à mort du prochain tome est annoncé !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Baki ne brille pas par son scénario, on sait qu'on assistera à une suite de combats au hasard des rencontres. Mais peu importe, car ici, c'est pendant les combats que les personnages se dévoilent. Dans ce volume, il n'est pas question d'éviter les coups mais d'user son adversaire physiquement et psychologiquement en montrant que l'on est indestructible. C'est une manière intéressante de découvrir les personnages, dommage que l'un d'eux doive disparaître finalement juste après... Que reste-t-il en dehors des combats ? Pas grand chose. A part pour Baki, la personnalité des personnages n'est pas particulièrement travaillée. Quelques passages racontant des anecdotes, comme celle du marin ayant éjaculé à la découverte de son trésor, viennent agrémenter un récit sinon plutôt plat. Le dessin n'est pas exceptionnel mais permet néanmoins de rendre vitesse et force de manière plutôt réussie. Bref, ce tome de Baki est divertissant. Il plaira essentiellement aux lecteurs désirant se défouler sans être trop exigeants sur le scénario ou la profondeur des personnages.