L'histoire :
Dorian fait partie des condamnés à mort en vadrouille sur le territoire nippon. Comme ses camarades, il est venu chercher le plus précieux des trésors qu'un combattant émérite puisse désirer : la défaite. En effet, ayant développé son art du combat à son paroxysme, les défis viennent à manquer. Depuis son arrivée sur l'archipel, Dorian a été bien occupé. Il a réussi à se mettre toute une école de karaté à dos, à savoir le Shinshin-kaï. Pour ce faire, il lui a suffit d'humilier le maître de l'école – qui se retrouva la main coupée – et d'avoir laissé battu à mort un des meilleurs disciples de l'école, le dénommé Katô. Le Shinshin-kaï ne comptant pas laisser passer un tel affront, Dorian est prestement conduit à un parc d'attractions par une armée de membres de l'école. Là-bas, il est accueilli par Suedô, ami de Katô, qui est à la recherche d'une vengeance. Débute alors un combat enragé, où Dorian met la détermination de son adversaire à rude épreuve. Suedô est-il vraiment prêt à payer le prix de la vengeance ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pas de surprises dans cet 8ème tome de Baki. On y trouve tous les ingrédients des tomes précédents : des gros muscles ridiculement exagérés, des combats extrêmement violents et des réflexions philosophiques dignes de Van Damme. Bref, si vous adhérez au leitmotiv de l'auteur, à savoir « La force est beauté », et que les tomes précédents vous ont plu, foncez. Pour les autres, passez votre chemin. Côté scénario, que dire sinon que tout prétexte est bon à rixe. Bon, cela pourrait être pire, on trouve quelques idées sympathiques et ce tome a le mérite de proposer plusieurs combats ainsi qu'un flash-back fort instructif. Toujours est-il que cela ne vole pas bien haut et que malgré une lecture sous l'angle de la dérision, la mayonnaise ne prends toujours pas. Ce n'est pas assez tordu pour être drôle, pas assez sérieux pour être intéressant. Hélas le dessin n'est pas là pour sauver la mise. Si le style de Itagaki est tout à fait original, il faut apprécier les montagnes de muscles ressemblant aux jouets pour enfants. Pour ceux qui sont allergiques aux gros muscles, n'ouvrez pas cette BD sous risque de cauchemars intempestifs. Bref, un manga dont on peut facilement se passer. Surtout au vu de l'offre abondante en la matière...