L'histoire de la série :
Yukio Tanaka est un collégien tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Même son nom est si commun qu’une amie d’enfance l’a surnommé Koyuki, pour éviter toute confusion avec des homonymes. Il se retrouve dans le même collège que cette dernière, dénommée Izumi, après l’avoir perdue de vue 2 ans plus tôt. Alors que Koyuki n’a d’oreilles que pour les « idoles » (chanteuses pop japonaises), Izumi va l’introduire au rock et au monde des live houses (petites salles de concert). Pour Koyuki, cette excursion dans l’univers rock va être une révélation. Il y rencontre Ryûsuke, ex-guitariste d’un groupe devenu célèbre dans tout le Japon peu après son départ : Dying Breed. Ce virtuose de la guitare rôde dans les live houses, dans l’espoir de constituer « LE groupe », celui qui le portera au sommet. Il va inciter Koyuki à se mettre à la guitare, allant jusqu’à lui prêter un de ses précieux instruments. Koyuki rencontrera également Maho, la sœur de Ryûsuke, avec qui il se liera d’amitié. Elle va découvrir que Koyuki est aussi très doué pour le chant, suffisamment pour intéresser son frère…
L'histoire :
Koyuki passe de plus en plus de temps avec Maho depuis que celle-ci l’a prévenu de son départ pour l’Angleterre. Malgré différents imbroglios, les deux amoureux se retrouvent enfin sur la plage et le guitariste lui annonce la soutenir, et qu’il fera tout pour aller la voir là bas et ce, avec Beck ! Maho semble heureuse mais lui demande de ne pas venir à l’aéroport afin de ne pas pleurer et culpabiliser. Koyuki, Maho et quelques autres de leurs amis décident de se rendre au festival Greatful Sound en tant que spectateur. Ceux-ci assistent alors à un détournement étonnant de la bande son lors du concert de Belle Ame où une vidéo remontre Eiji faire un duo avec les Dying Breed. Après cette dernière journée ensemble, Koyuki passe son temps à travailler afin d’essayer d’oublier le départ de sa bien-aimée. Mais son employeur et ami Saito lui conseille de ne pas attendre et décide de l’accompagner avant que l’avion n’ait pris son envol. Malheureusement, ils arriveront trop tard mais le dernier message de Maho sur le répondeur du portable du guitariste l’encourage encore plus vivement à se bouger avec son groupe.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Beck continue son bonhomme de chemin avec une certaine inconstance. Si les tomes précédents faisaient la part belle au groupe avec une partie relationnelle non négligée, dans ce nouveau volet les réglages sont opposés, laissant donc le côté amourette prendre le pas sur l’aspect musical. Il faut bien dire que ce n’est pas la grande force d’Harold Sakuishi qui, sans aucune étincelle, nous montre ces relations de façon classique sans réellement émouvoir, dommage. Le dernier tiers du tome relance l’intérêt mais traîne encore une fois un peu trop en longueur. En effet, Beck rate une nouvelle fois un concours mettant pour la sempiternelle fois le doute chez les proches du groupe. Côté visuel, la série a évolué depuis ses débuts et l’on ne peut que constater les progrès énormes de l’auteur. Le bémol est que la formule du mangaka commence à montrer ses limites et l’on espère que les volumes suivants sauront relancer notre intérêt. A l’heure actuelle, ce tome 19 s’avère un brin trop classique et souffrant d’un léger manque de rythme. A suivre (encore un peu ?)…