L'histoire :
C’est le mois de février et, à l’école, on fête le Setsubun pour célébrer le retour du printemps : certains élèves sont déguisés en ogres et s’amusent à faire peur tandis que les autres jettent des haricots. Heihachirô se fait gentiment remarquer par l’instituteur qu’il ne peut pas en lancer et être un ogre en même temps. L’ambiance est plutôt à la bonne humeur lorsque la mère de Heihachirô fait brusquement irruption dans la salle. Celle qui autrefois était belle et enviée par tous les papas a maintenant le visage déformé par la haine. Elle se met à hurler sur l’instituteur lorsque celui-ci l’empêche de gifler une deuxième fois Heihachirô et emmène son fils avec elle à la maison. Une fois rentrés, la mère de Heihachirô lui inflige une bonne correction avant de lui expliquer qu’elle fait ça pour le protéger du démon et de refaire une prière à son sauveur. Le soir, le père de Heihachirô rentre et constate une fois de plus que sa femme n’a pas fait le ménage et n’a prévu que des graines pour oiseaux en guise de dîner. Le couple commence alors à se disputer et Heihachirô se réfugie sous la table en se bouchant les oreilles pour ne plus entendre les cris…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La mère de Heihachirô fait partie d’une secte et sa folie la pousse à tuer son mari avant de se suicider devant son fils, ce dernier devenant plus tard le gourou. Cela semblait plutôt prometteur mais, hélas, le scénario ne se révèle pas à la hauteur. Le premier chapitre nous montre que Heicharô désire se venger de Dieu, ce qui explique son devenir de gourou mais on ne comprend pas vraiment pourquoi le garçon a tant changé. En effet, on passe directement de l’enfance à l’âge adulte et l’enfant qui aimait sa mère est devenu un gros pervers lubrique. L’histoire s’attache ensuite à deux personnages qui vont à leur tour être embrigadés dans une secte et le passage concernant Nami est du pur racolage, malsain et à la limite du porno. Dommage que l’histoire soit si peu intéressante car les graphismes, eux, sont plutôt enthousiasmants : personnages charismatiques et expressifs, découpage dynamique, décors soignés et tramage abondant… Ce premier volume est donc très décevant et on espère que les prochains tomes auront plus de contenu.