L'histoire :
Après avoir fait l’amour avec son mari, Reiko Shiroyama lui demande de prendre un professeur particulier pour leur fils, Toshiharu, afin que celui-ci puisse entrer dans une école prestigieuse : son mari ayant refusé de reprendre l’entreprise de son père, c’est donc leur fils qui se voit chargé d’un tel fardeau. Bien que cela va leur demander des sacrifices, l’homme accepte de faire des efforts par amour pour sa femme et son fils. Deux mois plus tard, Reiko reçoit la visite de deux membres de l’école de l’édification où son fils suit des cours de soutien scolaire: le conseiller d’éducation et son assistant. Ils apprennent à la femme que Toshiharu n’a toujours pas de bonnes notes et qu’il suffirait qu’elle change sa mentalité pour que celui-ci progresse. Cela tombe plutôt bien car leur école organise un séminaire pour les parents dans son cas et que les résultats de ce stage sont positifs à 90%. Le soir, la jeune femme supplie son mari d’accepter qu’elle participe au séminaire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume nous avait déçu de par son abondance de racolage sans intérêt, mais ce deuxième volume relève heureusement le niveau. Certes, il y a toujours des scènes de sexe complètement inutiles mais celles-ci sont moins nombreuses et moins malsaines (à deux exceptions près). Cette fois-ci on s’attache surtout à la famille Shiroyama, ou comment une épouse et une mère dévouée se fait avoir pas une secte. La progression de sa chute est bien menée et crédible, tout comme les scènes où la gestion de la secte et de ses disciples est mise en avant. Par contre, la narration du début est parfois un peu confuse, les flash-back n’étant pas toujours bien mis en évidence. La qualité graphique ne déçoit pas non plus et reste très correcte : personnages expressifs et assez réalistes, tramage maîtrisé, cases fournies, décors soignés... Néanmoins, le découpage reste très classique et on aurait aimé qu’il y ait plus de décors. Ce deuxième volume est meilleur que son prédécesseur et on espère vraiment qu’il en sera de même pour la suite.