L'histoire :
Heihachirô a convoqué Himuro pour lui confier une nouvelle mission : il s’agit de sauver l’âme d’une disciple qui désire le rejoindre, celle de Mayama, comme il l’a fait en tuant des anciens membres du bocage de dieu. En fait, la jeune femme n’a absolument pas pêché : elle n’a tout simplement plus rien à apprendre de son maître. Ce dernier s’amuse de voir Himuro en proie à une énorme trouble, car celui-ci est amoureux de Mayama. Il utilise même cet argument pour manipuler son disciple en lui certifiant que son amour pour la jeune femme l’aidera à accomplir sa mission. Pendant ce temps-là, Nobu supplie M. Iwao et M. Takeishi de l’aider à sortir sa femme de l’emprise de la secte. Les deux hommes lui expliquent alors que cela va demander des efforts de sa part à lui, l’aide de la famille étant indispensable, même si cela risque d’être éprouvant. Seulement, Nobu a peur de tout faire rater et se sent complètement abattu. En rentrant chez lui, Nobu surprend Reiko en train d’obliger leur fils à réciter des mantras et, après avoir délivré son fils, sa femme décide de quitter la demeure familiale pour intégrer la secte en interne…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Entre Nobu, qui cherche de l’aide auprès d’une association pour sauver sa femme, et Heihachirô, qui demande à son disciple de tuer une des plus fidèles dont ce dernier est épris, les évènements se bousculent à vive allure. Pourtant, il faut avoir passé un peu plus du tiers du volume pour que l’intrigue prenne son envol. En effet, non seulement le « traitement » de Reiko commence, mais la secte en prend un coup grâce à Seno. Certes, on se doutait bien que celui-ci finirait par se rebeller mais on ne s’attendait pas à un tel retournement de situation. En dépit de quelques rebondissements un peu gros ou des changements de comportements un peu trop rapides, la fin se montre globalement assez prenante. De leur côté, les graphismes sont toujours aussi bons, surtout en ce qui concerne les personnages dont les visages sont travaillés et souvent réalistes. Hormis un découpage trop classique et qui manque de tonus, l’ensemble s’avère en effet très correct : mise en en scène dynamique, décors nombreux et relativement détaillés, tramage soigné… Cette conclusion relève un peu le niveau général et laisse une ouverture pour une éventuelle suite.