L'histoire de la série :
A 27 ans, Minami Fuji est créatrice dans une agence de publicité. La jeune femme travail énormément, passant des nuits et des week-ends entiers au travail et, au bout de sept ans, sa relation avec son petit ami prend fin. La demoiselle se jette alors encore plus à corps perdu dans le travail, mais la solitude la ronge et l'un de ses collègues masculin est très sensible à ses charmes...
L'histoire :
Pendant la séance photo, Fuji se montre très directive et, même si le photographe n’est pas très content, il parvient à s’adapter à ses demandes. Profitant d’une pause pour aller s’acheter une boisson, Fuji rencontre un ancien camarade de promotion : ce dernier est devenu producteur et lui donne sa carte, tout en lui faisant remarquer qu’elle n’a pas changé depuis le temps. La jeune femme repense alors à celle qu’elle était à la sortie de la fac et des efforts qu’elle a dus faire pour trouver un travail en entreprise. Pendant ce temps-là, à Los Angeles, Sahara s’essaye au métier de caméraman mais cela étouffe sa créativité de photographe. Il est en train de faire une pause cigarette quand il rencontre un hollandais qui est à la fois agent et producteur. Ce dernier connaît bien le travail de Sahara et aimerait lui offrir de quoi dévoiler tout son potentiel en Hollande...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce dernier volet est très riche en sentiments et en surprises. En effet, plusieurs couples décident de passer par la case mariage (mais on n’assiste qu’à un seul d’entre eux) et on suit les tumultes de la relation entre Fuji et Sahara. Tandis que la demoiselle se nourrit de cet amour pour se renforcer au travail, l’homme se voit offrir de son côté une proposition de travail alléchante mais où la relation amoureuse est un frein. Les rôles semblent s’inverser mais ce n’est pas la seule surprise qui nous attend car les étapes qu’ils vont franchir tous les deux (ensemble ou chacun de son côté) sont très étonnantes. Une fois de plus, la mangaka exprime parfaitement les émotions des personnages et le système de narration est bien trouvé : beaucoup de texte pour les réflexions intérieures des personnages qui se posent plein de question et de longs silences quand les protagonistes communiquent par le regard ou ne savent pas quoi dire (on a d’ailleurs le droit à plusieurs passages se déroulant sur plusieurs pages sans la moindre bulle de texte). L’intensité émotionnelle est clairement là et les graphismes transpirent les sentiments des personnages, nous faisant ainsi vibrer au même rythme qu’eux. On l’aura certes attendue longtemps, mais cette conclusion est très intense à tous les niveaux et nous fait passer un très bon moment.