L'histoire de la série :
A 27 ans, Minami Fuji est créatrice dans une agence de publicité. La jeune femme travail énormément, passant des nuits et des week-ends entiers au travail et, au bout de sept ans, sa relation avec son petit ami prend fin. La demoiselle se jette alors encore plus à corps perdu dans le travail, mais la solitude la ronge et l'un de ses collègues masculin est très sensible à ses charmes...
L'histoire :
Sahara arrive chez Fuji et celle-ci se jette dans ses bras. Pendant qu’ils font l’amour, la jeune femme se dit qu’elle devrait l’interroger sur la fille qui habite chez lui mais elle n’ose pas aborder le sujet. Le lendemain matin, Fuji se réveille en retard et se prépare en catastrophe pour aller au travail. Comme la dernière fois, elle laisse sa clé à Sahara mais, cette-fois, elle lui donne aussi son numéro de téléphone portable. Finalement, ni l’un ni l’autre n’a osé aborder le sujet qui fâche. A l’agence, Mme Tanaka surprend Kanon en train de passer un coup de fil personnel près de la photocopieuse et commence à la taquiner. La stagiaire tente alors d’expliquer qu’elle ne fixait pas un rendez-vous à un garçon mais elle se rend compte que son interlocutrice s’en moque complètement. Kanon avoue alors que son amie et collègue, Nao, est inquiète car Fuji risque de lui voler son petit ami, ce qui ne manque pas de faire réagir Mme Tanaka. Le soir, Kanon retrouve Nao pour boire un verre et cette dernière fond en larmes dans les bras de son amie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un cinquième tome particulièrement déprimant, celui-ci apporte une note un peu plus heureuse à l’histoire. Certes, les personnages se débattent encore et tentent de ne pas sombrer dans le désespoir, mais ils ont au moins l’énergie et la volonté de se battre. Le monde du travail, les rivalités féminines et les relations hommes / femmes sont très bien décrites, avec justesse, sensibilité et réalisme. Fuji est toujours aussi attachante, que ce soit dans sa combativité ou dans ses moments de faiblesse, et on ne parvient pas à décrocher le regard tellement la lecture est passionnante. Par ailleurs, le style très reconnaissable de Mari Okazaki est toujours de bonne qualité, la juxtaposition et la superposition des cases reflétant parfaitement la confusion sentimentale des personnages. Les décors ne sont pas toujours très présents mais ils sont néanmoins remplacés par un tramage de fond assez original. En refermant ce volume, on n’a qu’une seule pensée : quand pourra-t-on lire la suite !!