L'histoire :
Un groupe de lycéennes admire la vitrine d’une boutique mais elles n’osent y rentrer car elles portent leurs uniformes. Parmi elles se trouve Ery, une demoiselle aux cheveux courts qui se demande quand elle tombera enfin amoureuse. Les lycéennes continuent leur balade dans un parc et aperçoivent un couple qui a l’air de se disputer. C’est alors que l’homme se met à effectuer des mouvements de patinage, ce qui provoque un choc émotionnel chez Ery. Le groupe de filles finit par s’éloigner, sauf Ery qui préfère suivre l’homme, ce qui l’amène à une patinoire. Elle se rend alors compte que le couple du parc n’en est pas un mais qu’il s’agit en fait d’une patineuse et de son entraîneur. Ery va donc trouver l’homme et lui demande de la prendre comme élève. Mais il lui réclame une énorme somme d’argent et Ery décide donc de s’inscrire à un cours pour débutants. Le lendemain, ses camarades lui demandent des détails mais la jeune fille ne sait pas elle-même expliquer les raisons qui l’ont poussée à agir de la sorte…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce nouveau one-shot de Mari Okazaki, l’histoire principale occupe les trois-quarts du volume. En effet, la dernière partie est une nouvelle intitulée Conte de fées estival, nous narrant l’histoire d’un couple au bord de la rupture qui va rencontrer une jeune fille plutôt étrange. Mais revenons-en au sujet principal : il n’est pas courant de lire des mangas où l’amour et le sport se partagent la vedette de façon aussi équitable. Heureusement, l’auteur a su trouver le bon équilibre entre ces deux thèmes pour nous offrir une lecture des plus agréables. Les caractères opposés d’Ery et de sa rivale représentent bien cette dualité entre l’énergie et la grâce comme le montrent d’ailleurs les graphismes. En effet, les dessins sont de bonne qualité et reflètent également cette ambiance avec des lignes dynamiques qui nous font ressentir la fluidité des mouvements ainsi que la grâce qui s’en dégage. Le découpage est original, et les personnages très expressifs même si l’on regrette néanmoins la manque de décors. Au final, Effleurer le ciel est un bon shôjo recommandé à tous les amateurs du style !