L'histoire :
Devenu inspecteur, Kazuya est transféré au commissariat de Nishi Tamagawa. A la surprise générale, il ne correspond pas du tout à la réputation qui le précédait : en essayant de suivre les conseils prodigués par son ancien chef, Kazuya ressemble au premier de la classe prêt à tout pour plaire à ses supérieurs. Mais il ne se passe que peu de temps avant que sa vraie nature revienne à la charge, pour le plus grand désarroi de son nouveau chef... Ce dernier, dénommé Ishihara, semble avoir la fibre du bon flic tout en manquant cruellement de courage pour pouvoir en être un. Kazuya rencontre également dans son nouveau commissariat la belle Hanamura et le vieux Saruyama qui lui feront voir de toutes les couleurs. En toile de fond à ces nouvelles rencontres, Kazuya sera impliqué dans des affaires de noyade, de délinquance juvénile, de maîtrise de foule et de harcèlement sexuel. Et ce sera toujours avec ses méthodes spéciales de voyou au grand coeur qu'il les résoudra, égayant par la même occasion la vie au commissariat.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Flic à Tokyo reprend la formule de l'ancien voyou qui se retrouve engagé dans un job improbable, un flic dans le cas présent, ce qui apporte un raz de marée de situations décalées. Déjà explorée en profondeur dans d'autres mangas (voir GTO par exemple), elle s'applique plutôt bien au monde policier. Le scénario ne brille donc pas par son originalité, mais l'ensemble est très bien mené par l'auteur. La première partie du volume, dans laquelle Kazuya essaie de se comporter « en tant qu'adulte », est particulièrement amusante. Du côté du dessin, rien à signaler, c'est du manga pur et dur. Les personnages ont un design classique et les environnements sont bien reproduits. En résumé, malgré une formule très classique, ce manga réussit a être divertissant. Le cocktail crée entre l'utilisation de méthodes de voyou pour faire respecter l'ordre et les faiblesses de Kazuya face à la gente féminine ne manquera pas de vous faire sourire.