L'histoire :
Lorsqu’il se réveille, Satsuki est surpris de voir Helena - l’avatar du diable - souriante et assise sur lui. Papus, qui est également dans la chambre, explique alors au jeune homme que la demoiselle n’a pas encore retrouvé sa voix mais qu’elle devait vite guérir car ses blessures sont superficielles. Satsuki se sent soulagé mais il éprouve néanmoins de la tristesse et de la culpabilité face à la situation. Pendant ce temps-là, Aleister cherche à se battre contre Eliphas mais il est interrompu par l’arrivée de Lady qui lui passe un savon : au lieu de tout détruire autour de lui, il ferait mieux d’aider à réparer les dégâts du manoir. Puis, ils se mettent tous trois à parler de l’avatar « la mort » et Lady leur fait comprendre qu’ils ne peuvent compter sur l’aide de Satsuki car celui-ci est trop faible psychologiquement. Une fois leur conversation terminée, ils se rendent dans la chambre de Satsuki qui n’est plus là. Le jeune homme a cependant laissé un mot dans lequel il explique être parti chercher « la mort » avec le grimoire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume avait laissé une impression mitigée mais on décelait un certain potentiel au scénario. On comptait donc sur celui-ci pour relever le niveau mais on est déçu de constater que la première moitié de ce volume ne sert à rien : Satsuki est triste et aimerait être utile, Lady tente en vain de faire la cuisine... Trop sentimental et avec un humour qui ne fonctionne pas, ce passage-là manque d’intérêt et donne une sensation de longueur car cela rallonge l’histoire inutilement. Heureusement, la deuxième moitié revient dans l’intrigue et les choses progressent : on découvre les desseins d’Erase et un nouvel avatar (« le magicien »), Lady se fait attaquer et se retrouve au bord de la mort, Satsuki fait preuve de détermination... Cependant, ce regain d’action et ces quelques révélations arrivent un peu tardivement et peinent à relever le niveau du récit qui reste globalement assez mollasson. On se consolera avec les dessins qui sont quant à eux agréables et dynamiques (à défaut d’être modernes) et ces messieurs devraient apprécier la plastique du « magicien ». Un deuxième volume à moitié fade donc.
