L'histoire :
Dans le monde des souvenirs, Satsuki se dépêche de descendre d’interminables escaliers. Il arrive alors dans la pièce où celle qui est « le magicien » s’est effondrée de chagrin en faisant ses adieux au grand maître. Le garçon lui saisit la main avec douceur et lui demande de l’accompagner avant que les lieux ne s’écroulent. Cependant, la jeune femme refuse car elle sait que l’autre gardienne finira par détruire le grimoire un jour et ne voit pas l’intérêt d’attendre pour mourir. A sa stupéfaction, Satsuki se met en colère et lui crie dessus : il sait que la jeune femme a peur de la solitude et il considère que les avatars sont là pour s’entraider. « Le magicien » accepte alors de lui ouvrir son cœur et perd connaissance. Pendant ce temps-là, dans le monde réel, Erase s’approche de Papus, effleure le grimoire en appelant l’avatar et repart. Celui-ci reprend alors conscience et peut ouvrir un passage permettant à Satsuki de revenir avec « le magicien ». Grâce au grimoire, Satsuki invoque Aleister pour qu’il récupère le cœur de Lady dans le monde des souvenirs mais le passage est sur le point de se refermer. Comme il n’a qu’un seul bras, Aleister va donc devoir choisir entre garder le cœur de Lady ou tendre la main à Satsuki pour revenir dans le monde réel...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La carte du magicien est mise en avant sur le premier quart du volume. Il n’est certes pas surprenant de voir que Satsuki parvient à relier la jeune femme à lui mais le comportement de cette dernière réserve quelques surprises, et un changement important intervient chez Aleister. Puis, c’est Lady qui vole la vedette et nous offre à la fois des révélations et de l’action. On découvre en effet que la fillette a un lien profond avec Erase et un flash-back nous résume sa vie, nous faisant réaliser pourquoi elle tient tant à être la gardienne du grimoire. Enfin, Satsuki étant très affaibli, Lady va devoir maîtriser seule une nouvelle carte, celle du diable, et l’affrontement ne va pas faire dans la subtilité. Tout cela représente donc un programme bien chargé mais, malheureusement, le récit possède encore des longueurs si bien que le rythme n’est finalement pas très élevé. Il faut dire que certains passages ne servent pas à grand-chose et cela ralentit hélas l’histoire qui ne manque pourtant pas de potentiel. Quant aux graphismes, il n’y a rien de neuf à signaler : les planches sont toujours fournies et soignées malgré un côté vieillot prononcé. Finalement, l’histoire ne trouve toujours pas son envolée mais on ne perd pas espoir quant à la suite. Espérons que l’attente en vaille la peine.
