L'histoire de la série :
Midori est une jeune fille à la bonne humeur communicative. Elle effectue sa rentrée dans un lycée tout beau tout neuf. Ses camarades de classe l’inscrivent, sans lui demander sans avis, au comité des élèves. Elue, Midori va faire équipe avec Akira, un garçon dont elle est secrètement amoureuse…
L'histoire :
En voulant récupérer la photo de son frère qu’il a fait tomber sur la route, Akira manque de se faire renverser par une voiture. Heureusement, ses blessures sont légères mais le jeune homme a tout de même cru le temps d'un instant qu’il allait mourir, et cette expérience lui permet de prendre conscience de l’importance de ses sentiments pour Midori. Pendant ce temps-là, celle-ci fait tout ce qu'elle peut pour tenir le coup mais Akira lui manque terriblement. Alors qu'elle se trouve dans un karaoké avec ses amis, elle fond en larmes lorsque Jimi se met à chanter « Stand by me ». Mamirin et Takigawa la ramènent alors chez elle et le téléphone se met à sonner à son arrivée. Ses parents étant partis au restaurant, Midori décroche et reste sans voix : c’est Akira qui l’appelle de Paris pour lui dire qu’il souhaite tout recommencer à zéro avec elle dès qu’il sera rentré au Japon. Juste après avoir raccroché, Midori reçoit la visite de Maki qui a pu obtenir des informations sur le lieu où se trouve Akira. En effet, le patron de café qui héberge le jeune homme lui a téléphoné pour lui donner ces renseignements...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce dernier volume, l’on a bien évidemment encore le droit à un quatrième pavé, mais cela est nécessaire pour conclure toutes les histoires des personnages. En effet, bien que l’intrigue soit surtout centrée autour de Midori et Akira, l’auteur a pris le temps de développer tous les protagonistes et leurs affaires de cœur plutôt mouvementées. Mais l’époque du lycée se termine et il faut aussi se tourner vers l’avenir pour choisir sa carrière, ce qui n’est pas toujours évident quand on est lycéen. Au passage, on notera un petit détail sympathique et amusant : les multiples apparitions de l’auteur en seconds plans. Pour ce qui est des dessins, on sent qu’ils datent un peu mais ceux-ci restent néanmoins très agréables. Les personnages sont très expressifs, avec, assez souvent, des larmes dans les yeux et des tenues originales lorsqu’ils ne sont pas en uniforme. On regrette cependant le découpage un poil trop classique et le manque de décors. Au final, Je ne suis pas un ange reste un bon titre à découvrir, surtout pour les amateurs des œuvres d’Aï Yazawa.