L'histoire :
Une nouvelle rentrée, c'est un peu un nouveau départ et Tatari compte bien en profiter pour se faire des amis. Mais dans sa classe de 4ème, elle a une vieille connaissance : Yoshiko. Cette dernière va immédiatement tourner ses nouveaux camarades contre Tatari, à qui l'étiquette de souffre-douleur colle si facilement. Cela commencera avec l'obligation de s'occuper du jardin de la classe, un travail conséquent étant donné son état d'abandon. Puis les filles mettront en œuvre une série de faux rencards au cours desquels ils poussent Tatari à se lier d'amitié avec un épouvantail. L'étrange jeune fille devra aussi affronter la présidente tyrannique d'un club de tennis, subir l'indifférence de sa classe qui feint son inexistence, rentrer sous la pluie car son parapluie est systématiquement volé, etc. A chaque fois, elle surmonte ces épreuves seule. Et surtout elle ne manque jamais de lancer une malédiction bien choisie pour punir un ou une camarade mal intentionné. Toutefois, il semblerait que Tatari ne soit pas le seul enfant doué pour les malédictions dans son collège...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un manga atypique, les aventures de cette fille pas douée pour se faire des amis sont toujours aussi amusantes. On voit qu'un an après, Tatari est toujours aussi naïve mais surtout toujours aussi douée pour les malédictions plus loufoques les unes que les autres. Ce deuxième tome permet d'entrevoir une intrigue principale avec l'introduction - trop discrète - d'un nouveau personnage lui aussi capable de maîtriser les forces occultes. Si on gagne à savoir que le scénario semble aller quelque part, on regrette néanmoins qu'il se traîne un peu. Les dessins de Tatari sont... hmmm, spéciaux. Les yeux globulaires sont toujours là, ainsi que les personnages très ronds avec des expressions caricaturales. En même temps, bien que ce ne soit pas beau, on aurait été déçus de ne pas les retrouver... Tatari continue donc de se faire une place dans un paysage manga de plus en plus chargé où sa différence justifie peut-être à elle seule qu'on y jette un œil.