L'histoire de la série :
Mizuki est une jeune fille qui va tout quitter par amour pour un jeune homme qu’elle vient de rencontrer et qui se nomme Adam. Ce dernier, qui est chanteur et guitariste, va disparaître pendant quelques jours avant de rappeler Mizuki et de lui demander de la rejoindre, mais celle-ci va se faire heurter par une voiture en chemin. Hotaru est une petite fille qui, elle aussi, a eu un accident, et qui se réveille à l’hôpital après avoir rêvé d’une jolie jeune fille qui n’est autre que Mizuki. Rétablie, elle retourne à l’école mais en rentrant chez elle, croît apercevoir son petit chat qui rentre dans une grande maison. Celle-ci y rentre à son tour et fait la rencontre d’Eve, une jeune fille gentille qui ne peut partir de la maison car elle est bloquée par une sorte de sortilège. Hotaru va tout faire pour l’aider, y compris en parler à ses amis.
L'histoire :
Mizuki rentre chez elle au milieu de la nuit. Emportant des affaires, elle délaisse ainsi ses parents et sa petite sœur. Elle s’apprête à retrouver Adam, un jeune anglais jouant de la guitare dans la rue, qu’elle a rencontrée en se promenant dans le parc. Attirée par la mélodie, elle était venue à la rencontre du beau jeune homme. Celui-ci l’attend maintenant chez lui, dans une superbe maison. Mizuki et Adam commencent à vivre une relation amoureuse jusqu’au jour où le jeune homme disparaît sans laisser de traces. Mizuki décide pourtant de l’attendre dans la maison. Un jour, un appel sur son téléphone portable vient alors récompenser sa patience puisqu’Adam lui dit l’attendre dans trois jours à un lieu donné. Mizuki est sûre de ses sentiments et se rend à l’endroit voulu. Elle aperçoit alors Adam de l’autre côté de la route et traverse à sa rencontre. Seulement, elle n’avait pas vu la voiture qui allait la renverser. Reprenant ses esprits, Mizuki voit un monde étrange et aperçoit une petite fille qui est à la recherche de son petit chat…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Last Quarter est un triptyque d’Aï Yazawa, l’auteur à succès des séries Nana (chez Delcourt) et Paradise Kiss (chez Kana). Les éléments caractéristiques de la mangaka sont sa capacité à faire rire et à émouvoir. Seulement, avec cette série datant de 1998 (au Japon), elle explore un univers un peu plus original que celui auquel elle nous avait habitué. En effet, celui-ci mélange un côté fantastique assez poussé à un aspect romantique inhérent à ses mangas. Après l’introduction nous permettant de découvrir le personnage de Mizuki, la seconde partie développe la jeune collégienne Hotaru, qui va découvrir une maison de prime abord inhabitée. C’est ce scénario jonglant entre le réel et ce qui ne l’est pas qui fait l’originalité de ce tome. Les dessins sont, certes, moins détaillés que ceux que l’on peut voir dans Nana, mais le résultat reste exemplaire et seule la présence irrégulière des décors vient différencier les progrès de la dame. Ce premier tome intrigue au tout départ avant de vous absorber totalement par cette ambiance atypique. Un résultat détonnant qui n’attend plus que votre lecture.