L'histoire :
Le Comte Kevin, suppôt de Satan par excellence, a commencé sa carrière très tôt. En effet, le début de ce tome retrace ses méfaits de jeunesse, au moyen-âge, ceux-là même qui lui ont donné son immense pouvoir diabolique. Mais une « mauvaise » rencontre l’empêchera d’assouvir sa soif de pouvoir et provoquera son emprisonnement… jusqu’à notre époque. Libéré au Japon moderne, le Comte Kevin va trouver des alliés parmi les hommes désireux de pouvoir. Il pourra alors continuer ses méfaits d’antan, et même pire : Ses nouvelles victimes seront transformées une à une en des créatures démoniaques, venant alimenter son armée des ténèbres. Toutefois, Kevin n’est pas le seul fantôme du passé qui vient hanter le Japon moderne. Une jeune fille semble retrouver en elle le pouvoir de celle qui avait arrêté le Comte autrefois. Pourra-t-elle seulement maîtriser cet étrange pouvoir à temps ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nous voici de retour dans Le Manoir de l’Horreur, mais pour un tome au format bien particulier. Celui-ci se présente plus comme un « one shot », sa lecture peut se faire de manière totalement indépendante du reste de la série et toutes les histoires forment un tout, axé évidemment autour du personnage du Comte Kevin. Mais cette particularité n’est en rien gênante, Ochazukenori nous offre une mise en scène très esthétique de son histoire. Ses dessins sont épurés, laissant des vides angoissants tout autour de ses personnages, et ses traits sont anguleux, donnant aux protagonistes des allures inquiétantes. La progression du récit est très mystérieuse, les dialogues concis jouant en faveur de l’atmosphère générale du manga. Des bains de sang viennent continuellement ponctuer celui-ci, faisant de ce manga une œuvre définitivement déconseillée aux âmes sensibles. Pour les autres, pour peu que vous soyez intrigués par les histoires d’horreurs, laissez-vous tenter sans crainte… ou presque !
