L'histoire :
C’est enfin la rentrée et les élèves sont enthousiasmés à l’idée d’être en classe de première. La cérémonie d’entrée au lycée vient à peine de se terminer que Hinata retrouve ses amis. Tous ont l’air en forme, sauf Taiyô qui semble déprimé. En fait, celui-ci est surtout en colère car il est toujours en seconde. Le garçon n’a pas redoublé, il dit simplement tout haut la vérité : ils sont coincés dans une sorte de boucle temporelle, l’auteur ayant décidé de figer le temps ! Taiyô est d’autant plus abattu qu’il est censé avoir une petite amie dans la classe supérieure et que cela ne risque donc jamais d’arriver. Un peu après cela, Hinata discute avec En dans un couloir lorsque ce dernier est atteint à la tête par le seau d’un garçon qui trébuche à côté d’eux. Comme l’année dernière, En est alors victime d’amnésie sauf que, cette fois, le garçon se met à haïr les filles...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le précédent opus avait été une bonne surprise en redynamisant le récit et en proposant de réelles avancées mais, malheureusement, c’est ici la déception qui règne. En effet, l’auteur a décidé de maintenir les personnages dans la même année scolaire et nous ressert - volontairement - le coup de l’amnésie d’En. Certes, cela est présenté de manière humoristique et l’amnésie a des effets différents, mais le résultat est le même : on a l’impression que l’histoire régresse et que la mangaka ne sait plus quoi inventer (ce qui est probablement le cas). Puis, les chapitres suivants enchaînent des petites aventures : on fait la connaissance d’un garçon prénommé Shirota qui est fan de mangas yuri et apprécie donc la relation entre En et Hinata, un pervers sévit en ville, la légende Tanabata est revisitée, et le groupe de personnages principaux décide d’organiser un test de courage qui va rapprocher les couples. Vitalité, amour et bonne humeur règnent en maîtres et le rendu est fort divertissant. On se laisse embarquer par les délires mais on regrette tout de même que les choses avancent aussi peu. Bref, la déception est de retour et on craint que la suite ne se contente elle aussi d’être moyenne.