L'histoire :
Liselotte est ravie car elle a réussi à pêcher un poisson en utilisant la technique apprise par Engetsu. La demoiselle est tellement enthousiaste qu’elle a même envie de le cuisiner alors qu’elle ne sait pas y faire. Engetsu, lui, est perplexe : il se demande d’où peut venir une telle insouciance. En fait, il est d’autant plus perplexe que, lorsque Liselotte lui parle de leur passé commun, la demoiselle ne parle de lui que comme quelqu’un de gentil, souriant et aimable, alors que lui ne se rappelle qu’un monde de boue, de sang et de réclusion. Engetsu en déduit qu’il devait feindre de sourire auprès de Liselotte mais ne parvient pas à en deviner la raison...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Engetsu, Werg et Liselotte se succèdent chacun leur tour pour nous confier leurs angoisses et la solitude qui règnent dans leur cœur : le premier se rappelle d’un passé très violent et sombre, le second refuse de se mêler aux humains pour ne pas être trahi et la troisième s’isole à cause de son exil qu’elle vit comme une malédiction. Globalement, il ne se passe pas grand-chose pendant le volume, en dehors d’un baiser qui ne modifie toutefois pas la situation, mais les émotions sont bel et bien là. Ce qui nous est confié est assez émouvant car la tristesse et la douleur des personnages nous sont parfaitement communiquées et on est en pleine empathie. On dévore donc ce volume et on guette le prochain !