L'histoire :
Risa est complètement perdue. Alors que son ami d'enfance Haruka lui fait la cour, c'est Ootani qui occupe ses pensées. Au point qu'elle cumule les bourdes, ayant la tête ailleurs. De plus, comme Haruka croit dur comme fer que Risa est troublée par sa déclaration, on a droit à un festival de malentendus et autres quiproquos. Et quant à Ootani, bien sûr, il ne se rend compte de rien. Tout ce beau monde réussira quand même tant bien que mal à tirer les choses au clair, mais une nouvelle lycéenne va les replonger dans le plus grand trouble. Mignonne, spontanée et extravagante, elle s'entiche très vite d'Ootani. Elle va même jusqu'à l'embrasser en public ! Le cœur de Risa, lui, s'embrase. Elle ne peut plus se mentir et doit se rendre à l'évidence : Ootani est bien plus qu'un ami pour elle. Mais leur différence de taille rend les choses impossibles, sans parler de Seiko, la nouvelle. Ce serait sans compter sur l'incroyable secret de cette dernière. Les jeux sont loin d'être faits.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si Lovely Complex ne révolutionne pas le shôjo, cette série apporte néanmoins une certaine fraîcheur plutôt bienvenue. Le problème de la taille des protagonistes qui est au cœur de l'intrigue est source de situations amusantes et de réflexions sur la société japonaise. Et l'auteur réussi à nous divertir en même temps que ses personnages gagnent en maturité et dépassent leurs complexes. De plus, l'histoire avance à bon rythme. L'auteur semble bien décidé à nous mener au dénouement – ô combien prévisible – de la série sans embourber le lecteur dans des aventure sans queue ni tête juste pour multiplier les tomes. Ce volume confirme ces tendances et apporte son lot de surprises et sa dose de bonne humeur. Côté dessin, on a droit à des personnages au look soigné, attachants aussi bien par leurs expressions que par leur caractère. Comme c'est souvent le cas dans les shôjo, on a par contre l'impression qu'ils évoluent la moitié du temps sur la banquise tellement les décors sont négligés. Enfin, si les tenues des personnages sont pour la plupart sympas, on sent bien que l'auteur n'est pas une styliste en herbe. Bref, jusque là c'est une bonne série qui ne déçoit pas.