L'histoire :
La première grande bataille a commencé et Naruse se retrouve confronté à deux frères jumeaux. Ceux-ci sont des rappeurs et ne s’expriment qu’en faisant des rimes, sans se rendre compte qu’ils sont ridicules. Bien qu’ils semblent être de véritables bouffons, ceux-ci ont mis ont point une technique redoutable : ils attaquent à deux et leurs gestes ressemblent plus à de la danse qu’à de la bagarre. Yamato est surpris par ces mouvements étonnants et Naruse lui explique alors qu’il s’agit de capoeira. Cet art, qui combine danse et combat, fût développé par des esclaves et repose beaucoup sur les pieds car ses créateurs avaient les mains menottées à l’époque. Mais Yamato n’a pas dit son dernier mot et s’élance de nouveau sur l’un des jumeaux. Celui-ci esquive une fois de plus et, parfaitement synchronisé, son frère prend le relais et frappe Yamato. Ce dernier propose alors à Naruse de faire équipe avec lui mais ce dernier refuse de partager le combat…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Aucun répit ne nous est offert dans ce quatrième tome qui commence directement sur un combat très rythmé. Après avoir brièvement découvert l’art de la capoeira, Yamato se rend compte que le niveau de la cérémonie monte d’un cran : les participants ne sont plus que sept et s’annoncent plutôt coriaces. En effet, ces derniers sont particulièrement agressifs et le premier que l’on découvre semble déjà monstrueux. Les montées de testostérone sont nombreuses, les muscles règnent en maître et la fierté des combattants est durement mise à l’épreuve. Les dessins collent parfaitement au récit même si le découpage laisse à désirer de par son manque flagrant d’originalité et de dynamisme, mais les cadrages et la mise en scène des combats rattrapent tout de même ces défauts. Les décors sont nombreux et soignés, le tramage est maîtrisé, les personnages sont soignés et leurs exagérations physiques ne sont jamais ridicules. Ce nouveau volume est un petit concentré d’action et, même si l’humour est un peu moins présent qu’avant, on passe néanmoins un très bon moment.