L'histoire :
Depuis que M. Toraïchi s’est fait battre, Yamato est déprimé et a peur pour son prochain combat. Il est en train de rentrer chez lui lorsqu’il croise la jolie Seri : celle-ci est venue le féliciter pour sa qualification et lui remettre le fundoshi noir qu’il devra porter pour la finale de la cérémonie. Avant de repartir, la demoiselle lui confie qu’elle lui portera une attention particulière pour la finale. Il n’en faut pas plus à Yamato pour se sentir requinqué et faire comme si ses blessures étaient indolores. Après cela, le jeune homme se rend compte qu’une fois encore, le fundoshi n’est pas à sa taille et retourne à la boutique de vêtements Tsutsumi. Là, M. Kinjirô l’attendait et lui demande de soulever un énorme vase remplit de soupe avec son sexe. Yamato ne s’en sent pas capable mais, heureusement, c’était une blague : M. Kinjirô a été impressionné par le garçon pendant les qualifications et lui remet donc gracieusement un fundoshi taille XXL. Au même moment, un catcheur nommé « El masquo di jaguardo » créée de l’agitation en ville sous les yeux de M. Toraïchi…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce cinquième volume se montre intense et riche en action puisqu’on assiste à pas moins de trois combats, et ces derniers sont aussi violents qu’originaux. En effet, en plus des candidats dont le niveau a augmenté depuis la qualification, les styles de combats varient et l’auteur fait montre d’une bonne imagination pour nous offrir des matchs aussi intéressants que captivants. Malgré tout ce flot de violence, l’humour est toujours au rendez-vous, surtout avec « el masquo di jaguardo », ce qui allège l’histoire et nous permet de passer un bon moment. Le découpage des planches mis à part, les graphismes sont eux aussi dynamiques : cadrages et mis en scène soignés, décors nombreux et fournis, tramage abondant… Les personnages sont toujours aussi charismatiques, même les nouveaux adversaires… Nés pour cogner est un titre à la fois riche en action et humour : ce cinquième tome ne déroge pas à la règle et on en redemande.