L'histoire :
Lorsqu’elle était enfant, Tsukimi et sa mère sont allées visiter un aquarium. Tsukimi a été fortement marquée par les méduses dont les tentacules dentelés lui ont alors fait penser à des robes de princesses. Depuis, La demoiselle se passionne pour ses animaux et en connaît toutes les espèces. Ce jour-là fût également la dernière sortie qu’elle fît avec sa mère, cette dernière devant mourir quelques jours plus tard. Maintenant Tsukimi vit à Tokyo dans la résidence Amamizu réservées aux filles, en colocation avec d’autres otaku qui ont des passions diverses comme par exemple Les trois royaumes ou bien encore les poupées. Aujourd’hui, Tsukimi veut se rendre dans un temple qui consacre une exposition aux méduses. Hélas, en arrivant dans le quarter qui est peuplé de gens à la mode, la jeune fille se sent mal et se voit contrainte de rebrousser chemin. Le soir, elle va se consoler en allant à la boutique de vente d’animaux pour contempler une méduse qu’elle a baptisée Clara. Tsukimi est catastrophée quand elle voit qu’une méduse d’une race néfaste pour Clara est mise dans le même aquarium et rassemble donc tout son courage pour aborder le vendeur, malgré qu’il ait un air coquet qui la met mal à l’aise. Ce dernier la vire alors avec des coups de pieds car il ne supporte pas les otaku mais une très jolie jeune fille passant par là va aider Tsukimi qui ne se doute pas un instant que c’est en fait un travesti...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Mettre en scène des filles otaku n’est pas si courant que cela, d’autant plus quand leurs passions ne se limitent pas ici au boy’s love comme c’est souvent le cas dans les mangas : méduses, poupées, Les trois royaumes... Tous les personnages ont ainsi des passions farfelues dans lesquelles ils s’adonnent avec une ferveur impressionnante et c’est justement ce côté fantasque qui les rend attachants. Pour l’instant, on fait surtout connaissance avec cette bande de fous et l’intrigue ne vole pas très haut : Tsukimi fait connaissance d’une belle demoiselle qui est en fait le fils du ministre qui se travestit. Néanmoins, le caractère original du récit le rend très divertissant et on se laisse facilement emporter par les évènements. En fin de volume, un triangle amoureux commence à se dessiner mais il va falloir attendre la suite pour que le scénario affirme ses bases. En tout cas, les gags liés à la douce folie de Tsukimi et ses amis sont assez percutants et rythment l’ensemble efficacement. En ce qui concerne les graphismes, les personnages sont soit moches soit très beaux mais toujours expressifs et charismatiques. Les planches sont dynamiques et assez fournies, même si les décors ne sont pas toujours très présents ou détaillés. De plus, même si le trait est très shôjo, la mangaka a un style qui se démarque vraiment et cela se montre donc rafraichissant. Sans devenir fan de méduse pour autant (quoique...), on se laisse donc conquérir par ce premier volet.
