L'histoire :
Kôtarô, Atsu et Ibuki sont en train de passer les examens de fin de trimestre. Pendant qu’ils planchent sur leur feuille, le professeur regarde par la fenêtre et observe sa dulcinée de loin. Puis, une fois l’épreuve terminée, les trois collégiens et les deux fillettes du village se rendent à la mer. Tandis qu’Atsu et Ibuki sont assises sur le sable et grignotent, Kôtarô s’amuse dans l’eau avec les deux petites. Malheureusement, le jeune homme se fait mal en marchant sur un rocher et c’est le pied en sang qu’il retourne sur le sable. Un peu gênée, Atsu s’empresse de cacher la serviette hygiénique que l’on aperçoit dans son sac. La demoiselle découpe ensuite un morceau de sa serviette de bain pour faire un bandage à Kôtarô. Les deux jeunes gens sont alors en proie à un émoi qu’ils n’auraient pas pensé ressentir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, la relation entre Soyo et Osawa maintient notre intérêt mais le reste se montre ennuyeux. En effet, les passages au marché ou au magasin ainsi que l’épreuve de courage à l’école ne présentent pas d’intérêt car cela ne fait rien avancer et plombe le rythme déjà pas bien élevé. Quant aux deux tourtereaux, la jalousie commence à s’immiscer entre eux ainsi que la question délicate du sexe. Si cela provoque un peu d’agitation, le récit ne décolle pas pour autant, les personnages préférant ne rien dire et ne rien faire. Heureusement, la reprise des cours dans le dernier tiers relance un peu les choses car Soyo réalise que les filles la dénigrent ou tentent de s’approcher d’elle à cause d’Osawa. Cela sauve le volume de l’ennui total mais la limite est tout de même assez mince. Par ailleurs, l’auteur nous propose de moins en moins de dialogues et le premier chapitre n’a même qu’une seule phrase qui apparaît dans la toute dernière case. Pour ce qui est des graphismes, il n’y a toujours pas d’amélioration et le niveau laisse toujours à désirer. Au final, on ne croit plus vraiment à une envolée générale et on n’ose à peine espérer que la suite maintienne le niveau.