L'histoire :
Shige propose à Soyo et les autres de rester tard à la fête pour regarder le kagura, le défilé, et ceux-ci acceptent car la mère d’Ibuki pourra les ramener avec la camionnette. A cause de la foule, les adolescents sont dispersés en petits groupes et Soyo se retrouve avec Osawa, Shige et Atsu. Ils se dirigent vers le kagura et trouvent un bon emplacement pour regarder le défilé. Ils se tiennent en ligne droite et Soyo sent la main d’Osawa qui effleure la sienne : elle aimerait que le jeune homme la saisisse mais elle n’ose pas bouger. Lassé par le spectacle, Osawa les laisse et, quelques minutes plus tard, Ibuki les rejoint. Celle-ci s’est fait couper les cheveux par la mère d’Osawa qui lui a donné de l’argent à remettre au garçon. Finalement, Ibuki part à la recherche d’Osawa toute seule et Atsu fait remarquer à Soyo que, visiblement, Ibuki est amoureuse d’Osawa elle aussi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, l’intrigue est très simple et progresse très lentement : les autres enfants découvrent que Soyo et Osawa sortent ensemble, et c’est à peu près tout ce qu’il s’y passe. Si la relation de ces derniers n’avance pas d’un pouce, c’est parce que l’histoire s’intéresse aux autres personnages : après toute une partie sur la tenancière d’un bar karaoké qui a du mal à supporter les enfants, c’est le père de Soyo qui est mis sur le devant de la scène. C’est d’ailleurs cette partie qui capte le plus notre intérêt : d’abord vu à travers les yeux de Soyo qui ne perçoit que ses défauts, on découvre une partie des raisons qui font que son père ne voit pas du tout d’un bon œil que sa fille sorte avec Osawa. Malheureusement, cela n’est pas encore suffisant pour faire décoller la série car l’ensemble reste fort prévisible et les graphismes ne sont pas très engageants : les personnages ont des silhouettes et des visages difformes, le rendu du tramage est moyen... Bref, un deuxième opus qui ne convainc pas plus que son prédécesseur.