L'histoire :
Après la destruction de l’Etoile Noire, l’Empire a entrepris la fabrication d’une nouvelle base secrète du même acabit : L’Etoile de la Mort. La construction ayant pris du retard, Vador en personne est venu rappeler au commandant sur place ses délais et l’informe que l’empereur lui-même les y rejoindra bientôt… Sur Tatooine, R2-D2 et C6-PO sont en chemin vers le repaire de Jabba Le Hutt sur les directives de Luke pour lui transmettre un message de ce dernier. Obtenant une audience, les deux droïdes découvrent alors le message en même temps que Jabba. Luke y requiert une entrevue pour qu’ils trouvent un terrain d’entente quant à la libération de Han Solo, prisonnier chez Jabba dans un bloc de carbonite. Comme preuve de sa bonne volonté, le Jedi lui offre les deux droïdes en cadeau, à la grande surprise de C6-PO qui se retrouve à faire le traducteur pour le bandit… Plus tard, un chasseur de primes se présente à son tour chez Jabba avec Chewbacca enchaîné et demande la récompense pour la prime. Après une négociation musclée, le wookie est laissé aux bons soins de Jabba et le chasseur de primes repart, en apparence seulement. Car il s’agissait en fait de Leia, et celle-ci revient alors à la nuit tombée pour tenter de libérer Han. Malheureusement pour eux, Jabba leur a tendu un piège…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cet ultime épisode marque la fin des rééditions en volumes doubles des mangas estampillés Star Wars et s’inscrivant directement dans l’histoire principale de la série. On y retrouve bien évidemment l’intégralité de l’histoire du film qui clôt la saga, dessinée scène après scène dans une version noir et blanc qui se réclame du « style manga ». Si on en retrouve le petit format sans couleur, tramé, au découpage ultra-dynamique, c’est bien tout ce qui peut rappeler le style japonais, aucun des codes graphiques typiques du genre ne se retrouvant au-delà de ça. Les dessins sont malheureusement inconstants et donnent parfois même un rendu bâclé malgré le travail à l’ordinateur et à la palette graphique. On passe ainsi parfois de la double page aux décors extrêmement détaillés à la planche la plus mal finie, et les combats posent parfois quelques problèmes de lisibilité. Néanmoins, les jeux de lumières sont parfois très intéressants ainsi que les effets utilisés. Le scénario ne s’émancipe en rien de celui du film original, à part peut-être qu’il met légèrement plus en avant dans la mise en scène le personnage de Boba Fett, et cette similitude se retrouve jusque dans les dialogues. Certains y verront le plaisir de retrouver le film en version dessinée, d’autres n’y trouveront qu’une copie. Au lecteur de savoir de quel côté il se situe.