L'histoire :
A la sortie de la clinique, Miroku rencontre la petite Honoka. Celle-ci est en pleurs car elle ne comprend pas comment son père et Ethika ont pu en arriver là. Cela rappelle à Miroku la mort de son père et lui fait réaliser que les mensonges des adultes ne font que faire souffrir les enfants. Cependant, le jeune homme est surpris en écoutant Ethika : cette dernière était en effet au courant pour le métier d’Ethika et elle se reproche ce sacrifice. Quelques jours plus tard, Miroku est de nouveau convoqué au commissariat mais, cette fois, il va rencontrer un procureur, M. Goï. Celui-ci fait mine de ne pas vouloir l’interroger et prétexte être un fan de Miroku depuis qu’il a lu Le don du moissonneur. Miroku est stupéfait de voir son essai apparaître mais, lorsque la conversation va tourner autour de la psychologie du personnage principal qui est un assassin, le garçon va comprendre qu’il s’agit en fait d’un test...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Trois personnages vont permettre à Miroku de réfléchir à sa condition : un procureur (que l’on retrouve en couverture de ce volume) qui remet en question sa théorie des hommes supérieurs aux autres, le fiancé de sa sœur qui va lui donner envie de couper les ponts avec sa famille pour ne plus voir sa sœur se sacrifier et, enfin, Ethika qui lui fait prendre conscience que l’amour peut être source de soulagement mais également une forme de violence. C’est donc une véritable prise de conscience qui s’opère en Miroku et, si l’histoire est moins portée sur l’action et que certains rebondissements sont un peu gros, l’orientation psychologique du récit est intéressante et ne se montre jamais barbante. A travers les diverses opinions qui se confrontent, le mangaka nous invite à la réflexion et nous propose une fois de plus un contenu original et prenant : on a hâte de voir ce sur quoi tout cela va découler. Rendez-vous est donc donné pour le prochain tome.